Amour Sucré, mais pas censuré ~ |
| | [Castiel] Tel des rats, rien ne nous motive plus que notre survie. | |
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Limstella Soupçon fantaisiste
Messages : 27 Date d'inscription : 10/11/2016 Age : 76 Localisation : Mate à ta fenêtre.
| Sujet: [Castiel] Tel des rats, rien ne nous motive plus que notre survie. Sam 12 Nov - 19:13 | |
| Genre: Romance, drame, steampunk (en quelque sorte). Thème: Mort, sexualité, violence, mensonge, amour, confiance/trahison. Tranche d'âge: Tout public, ce ne sera rien de très traumatisant, je n'ai pas l'intention de partir trop loin. Bonjour mon ami. Bienvenue dans ma demeure. Ça sonne vraiment classe, n'est-ce pas? J'espère que ton passage ici te plaira. Ou non, tu peux me cracher dessus si tu veux. C'est l'équivalent du POUSS ROUJ, sur YouTube. ~Quelques mots~Ce n'est pas ma première fiction, malheureusement de mes trois autres fictions je n'en ai fini aucune faute de temps et d'envie. Par contre, je vais vraiment essayer de m'investir plus sur cette fiction (même si ça fait un sacré moment qu'elle stagne). Et j'avoue avoir été découragée par l'accueil que cette fiction a reçu sur Amour Sucré (c'est à dire un gros bide bien sale) mais il est vrai que j'aime aussi cette histoire et que je veux l'écrire jusqu'à la fin alors mettons nous au travail. Même si l'originalité n'est pas là ( car oui une fiction sur Castiel, ce n'est pas vraiment la chose la plus original) j'espère pouvoir faire passer un agréable moment aux lecteurs (c'est à dire Luhn parce qu'elle est gentille.). //DISCLAIMER\\ J'écris ma fiction au présent de narration et j'ai bien conscience que c'est une faute dans le récit. Mais j'utilise ce temps plus pour un choix artistique qu'autre chose! Je suis également consciente que cela puisse choquer et j'en suis navrée. Mais bon c'est comme ça du coup enjoie toi. //DISCLAIMER\\ On commence? Non? Tant pis. ♥Prologue- Spoiler:
Cet endroit sombre était remplis de personnes peu fréquentables, des brigands, des tueurs tout ce que le monde a fait de plus horrible. Rien ne se passe tous chuchotent, aucun meurtre, aucun vol. On ne commet aucun méfaits ici. Tel un endroit sacré le repaire des informateurs, qui ne reste jamais au même endroits plus de quarante-huit heures, est une zone neutre pour tous ceux qui s'y rendent, le code veut que rien ne se passe dans cet endroit et pour le bien des informations que convoitent tous les criminels, personnes n'enfreint cette règle. Cet endroit ressemble plus à une grotte qu'autre chose, le gravier sur le sol crisse à chaque mouvement ce qui rompt le silence presque religieux avec les chuchotements incessants. Chaque criminel qui vient chercher ce qu'il convoite ne dévoile ni son identité, ni la raison de sa venue. Les informateurs et les espions qui peuplent cet endroit sont tout aussi discret sur leurs identité. Personne ne paraît connaître personne et pourtant tous vienne avec un but en tête. L'échange est bref avec l'informateur qu'il a payé, dès qu'il obtient ce qu'il veut il quitte aussitôt le repaire comme s'il n'était jamais venue. La discrétion est la règle d'or de cet endroit. Dans un des coins de ce lieu se trouve une silhouette encapuchonnée, elle attend ici depuis quelques heures déjà, rester si longtemps est une entreprise plutôt risquée mais ce qu'elle cherche n'est pas encore arrivé. Son visage caché soigneusement par la capuche et ses armes tout aussi dissimulés par son manteau qui se confond avec le mur, elle reste adossé au mur en silence, les yeux fermés. Une personne vient se positionner à ses côtés gardant une certaine distance pour que l'on évite une assimilation, garantissant une plus grande discrétion. Cette personne avait un veston, une chemise et un pantalon de servant, un foulard seul cache son visage des autres. La silhouette bouge un peu, signalant qu'elle a bien reconnue l'homme.
-Alors ?Susurra la silhouette, t'as ce que je t'ai demandé ?Elle sort une main de sa poche et la laisse se balancer le long de son corps.
L'homme ouvre partiellement son veston et en sort un parchemin parfaitement enroulé ainsi qu'une montre à gousset et a tendu légèrement son bras vers la silhouette.
-Les plans et la clef qui t'ouvrira la porte de ce que tu sais. T'as de quoi payer ? Finit l'homme en serrant les deux objets dans sa main.
La silhouette sortit sa deuxième main de la poche de son long manteau et en sort une bourse pour la balancer dans son autre main. Elle place la bourse dans la main de l'homme et prend, même peut-être arrache, le parchemin, la montre et range le tout à l'intérieur de son manteau. Elle replace ses deux mains dans son manteau et se décolle du mur.
-Y'a l'compte là-dedans. Je referais appelle à toi, Alex.
La silhouette fait crisser le gravier sous ses bottes, monte les marches pour rejoindre la sortie. Elle pousse une trappe en pierre qui l'a fait ressortir dans une ruelle sombre, vérifiant que personne n'est là elle sort sans un bruit puis rejoins la grande rue de la ville, encore bondé à cette heure-ci. Elle avance en se faufilant comme une ombre et monte dans une chariote en marche qui se dirige vers les portes du petit village. A l'intérieur quatre individus sont déjà présent autour d'une bougie, tous ont le visages cachés, la silhouette referme la porte de la chariote en bois et retire sa capuche laissant alors une queue de cheval aux cheveux frisés et châtain apparaître, ainsi qu'un regard bleu perçant. Une mèche de cheveux barre son visage sur la gauche. C'est un visage féminin qui apparaît maintenant. Un sourire en coin s'affiche sur son visage en voyant les autres enlever ce qui cache leur visage.
-On a enfin mit la main dessus. Déclare la femme en sortant le parchemin et la montre à gousset de l'intérieur de son manteau, fièrement. Chapitre 1- Spoiler:
Tandis que les secousses de la chariote faisait bouger tout les objets entreposés et qui seront bientôt vendus aux grandes enchères, quatre des passagers clandestins avait dépliés la carte qu'elle avait payée au prix fort. Ils analysent tout les passages représentés dessus et ainsi établir le meilleur plan possible pour arriver à leur fin. Pendant que ces personnes s'acharne sur la carte pour en découvrir les moindres détails, celle qui l'a apporté jusqu'ici est assise de l'autre côté de la chariote, elle regarde silencieusement et avec méfiance ses soit-disant acolytes, dans la pénombre de l'endroit ses yeux d'un bleu profond brille de manière éclatante presque surnaturellement. La femme n'a pas une once de confiance pour ces personnes.
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-C'est une requête assez difficile à satisfaire, s'enquit la brunette, peut-être même impossible. Je ne vois aucune raison d'accepter si je ne réussirais pas cette mission.
-Vous n'avez donc pas confiance en vos capacités à ce point ?Dit un homme assit sur une chaise en plein milieu de la pièce, tel un trône.
La femme lance un regard plus que réprobateur à l'homme, ses yeux bleu perçant se distingue très bien malgré la grande luminosité de la pièce. Cette luminosité qui est d'ailleurs provoquée par les grandes fenêtres mais la pièce elle, à part cette grande chaise trônant en plein milieu de la pièce, elle est complètement vide presque austère. Il y a quand même quatre personne qui se tiennent dans l'ombre de la pièce mais ils ne disent rien. Les bruits de bottes de la femme résonnent dans tout cet endroit vide.
-Bien sûr que non, réplique la brune ce qui provoque un sourire chez son interlocuteur, cependant je me fis à mon instinct que me dit que cette demande est totalement déplacée. Surtout pourquoi demander à une personne à vous n'avez jamais adressé la parole, là c'est la plus grand interrogation.
Un léger rire malsain sort d'entre les dents de l'homme ce qui provoque l'arrêt des bruits de pas qu'émet la femme.
-On m'a tellement vanté vos capacités très chère... S'interrompt-il avec un sourire, et je sais également de source sûre que vous recherchait beaucoup de requête en ce moment, en temps que chasseuse. Ponctue-t-il dans les tons graves.
Un silence s'installe entre les deux personnes, un silence très pesant pour n'importe qui mais qui ne le semble pas pour eux.
-Très bien, j'accepte, vous offrez un bon prix et savoir pourquoi vous voulez faire ça n'est pas mon problème. Je suis déjà activement recherchée alors cela m'importe peu. Je vous le ramènerez au plus vite. Dit-elle lentement en se dirigeant vers la porte.
-Je suis heureux de l'entendre. Par contre miss Ferguson, j'aimerais que vous preniez quatre de mes plus bons hommes, ce serait la seule chose que je vous ordonnerez pour cette requête. Dit-il pour arrêter la femme.
En effet, la brune s'arrête à quelques pas de la porte, visiblement elle n'aime pas ce qu'elle vient d'entendre. Son regard bleu azur se pose sur la porte en face d'elle, alors comme ça il l'appelle par son nom comme si tout lui était permis. La femme tourne la tête vers lui avec une pointe de mépris dans le regard, mais elle ne peux pas refuser une si belle requête. Elle lève sa main en signe d'approbation. L'homme donne un signal aux personnes qui attendaient là, dans l'ombre depuis le début de la conversation.
-Vous avez intérêt à me payer une fois que je vous aurez ramener ce foutu prince.Dit la brune les dents serrées.Sinon vous..., elle marque un temps d'arrêt. Tu le regretteras.
Elle quitte directement la pièce par la suite sans prendre le temps de rejoindre ses nouveaux ''compagnons'' de voyage. Elle ne veux pas les voir. Il la regarde quitter la pièce et s'assurent qu'elle ne soit plus dans les parages.
-N'oubliez ce que j'ai dis, dit l'homme, une fois la mission complète. Vous vous débarrassez d'elle.
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-Non seulement on m'impose de travailler avec des gens d'une personne dont je ne connais rien mais en plus je fais tous le boulot dangereux... Qu'est-ce que je ferais pas pour le fric.Pense Ferguson les yeux fermés.
La chariote tremble dans tous les sens, ils empruntent un chemin plutôt rugueux ce qui annonce leur arrivée imminente à la ville. C'est un passage obligé qui mène à la route centrale. Depuis quelques temps les chuchotement ont cessés, leur plan est prêt et parfaitement mis au point, les yeux toujours fermés, la femme remue avec les secousses. Elle entrouvre les yeux quand les chuchotements ne se font plus entendre depuis un moment.
-Le plan. Dit-elle simplement, dans un susurre.
Il y a un petit silence avant qu'un des quatre hommes, celui qui semble être celui qui prend les décisions.
-D'après le plan,commence-t-il, la porte du côté ouest est la moins gardée mais celle du sud-est est gardée pas des gardes corrompus, nous avons pensés qu'on pourraient se diviser en deux groupes pour passer de chaque côté pour ne pas paraître trop nombreux à chaque entrée.
-J'ai entendu dire que la cible avait un garde rapproché, très compétent... Explique-t-elle en laissant un silence... Mais visiblement vous ne le saviez pas. Il nous faut quelqu'un qui fasse diversion auprès de cette personne.
Pendant plusieurs minutes ils décident de qui va faire l'appât, il faut quelqu'un d'agile et qui sait tromper les autres. Ferguson refuse totalement de le faire, pas qu'elle manque de compétences, elle est sans doute la mieux qualifiée pour ça, mais il est hors de question pour elle de laisser ces quatre énergumènes seuls avec la cible. Elle s'attend bien évidemment à ce qu'ils déguerpissent sans elle, la brune n'est pas dupe elle se doute bien que le commanditaire ne veux pas la payer. Malgré les nombreuses tentatives de ses ''coéquipiers'' pour la faire faire, une nouvelle fois, le boulot le plus dangereux la brune ne cède pas d'un plis. Il est alors décidé que le plus agile des quatre autres est la distraction. Un sourire satisfait apparaît discrètement sur le visage de la femme. Elle descend de la chariote sentant que les secousses se sont arrêtées et le bruit ambiant, ce qui signale leur arrivée en ville. La brune fait le repérage, une fois qu'ils seront au plus proche du palais elle lancera un signe pour que les autres sortent mais pour l'instant elle marche à côté de la chariote qui avance doucement en ville.
Même si c'est la capital de l'empire, là où réside la famille royal, la ville est dans un pittoresque état depuis la ravage des bandits que la garde royale avait failli lorsqu'elle avait voulu repousser l'attaque. Les habitants ont dû mal à s'en remettre. Comme les voitures ne sont plus autorisées à circuler pendant la reconstruction, les chariotes sont les seuls véhicules encore autorisées à se déplacer dans la ville. Pendant qu'elle regarde vers le ciel, là où le ciel est orange et où des montgolfière munie de moteur à vapeur se déplace, Ferguson repense à toute cette mission. Elle qui est encore pourtant jeune, elle est déjà fatiguée de faire attention à toutes les personnes qui l'entourent et de créer toute sorte de plan pour se sortir des embuscades tendu par les autres. A chaque fois elle s'en sort mais est-ce que cela va durer ? Elle n'en a aucune idée. Reprenant ses esprits et reprend son questionnement sur cette mission, la seule chose qui pourrait faire capoter tous est le protecteur assigné au prince. D'après les rumeurs, ce dernier est des plus expérimenté pour le combat défensif malgré son jeune âge, le surnom qu'on lui donne depuis son apprentissage de combat est ''Hawk", il est vif comme l'éclaire et est le plus intelligent de toute la garde. La femme a sa description physique en tête, elle doit vraiment faire attention sur ce coup-ci. Se retrouver en face de lui est beaucoup trop dangereux si elle veut s'échapper avec les traîtres mais à son avis l'affronter dans l'opération est une probabilité plus que grande...
Ferguson marche non loin de la chariote et pour ne pas qu'on fasse attention à elle, elle a retirée sa capuche pour ne pas paraître être entrain de trop se cacher. Autour d'elle les habitants de la capitale sont tous entrain de reconstruire et de se ré-approvisionner et après une période dure pour les habitants, ils sont bien obligés de se débrouiller seuls. Ce n'est pas les souverains de la capital qui vont les aider depuis leur défaite face à ces bandits. Son regard azur croise la silhouette du château qui se rapproche, la femme s'avance vers la chariote et tape trois fois de manière régulières sur la parois droite du véhicule. Puis elle s'éloigne vers l'Ouest des remparts du château tandis que les quatre autres, sauf un qui suit la brune, se dirige vers le Sud-Est des remparts. La personne qui se trouve avec elle est celui qui sert d'appât, la brune voulait être sûre qu'il fasse ce qu'il est sensé faire. En un rien de temps la femme et l'appât sont à l'intérieur du grand bâtiment aux allures de château délabrés et pourtant mieux gardé à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ils avancent discrètement et le plus prudemment possible en neutralisant les gardes un à un. La femme fait un signe de tête à la personne qui l'accompagne, ils approchent de plus en plus de la pièce cible où est censé se trouver la cible, et son protecteur. La porte est entrouverte, elle lui fait signe de rentrer maintenant. Il entre avec précipitation, comme prévue le protecteur s'élance sur lui afin d'arrêter sa progression vers la cible. Ferguson entre sans faire de bruit et lance une bombe de fumée, en un rien de temps la pièce se retrouve dans le brouillard complet. La femme se souvient de l'endroit où était leur cible, le temps d'arriver à sa hauteur les autres l'ont déjà endormi avant même qu'il ne comprenne ce qu'il se passe. Celui plus fort de ses trois ''collaborateurs'' porte la marchandise sur son épaule et tous les quatre se dirige très vite vers une sortie qu'ils avaient déjà dégagées. L'agitation, les cris fusent dans le château.
-Le prince à était enlevé ! Le prince a était enlevé ! Retrouvez-le, lui et ces foutus chasseurs ! S'écrie les membres de la garde encore restant. Où est le protecteur ?!
La femme a envie de sourire mais rien n'est finit, c'est le moment propice pour eux pour la semer ou pour lui tendre un piège, elle sait qu'ils vont faire tout pour la laisser ici. Ils courent dans les couloirs, ses ''coéquipiers'' abattent les gardes qui se mettent entre leur chemin et Ferguson assure leurs arrières mais elle est plus concentrée sur sa course. Ils arrivent finalement, et un peu trop facilement à la chariote. Cette dernière avance plus vite que d'habitude, la porte en bois s'ouvre. C'est l'appât. Il n'a rien à faire ici. Les trois hommes montent très rapidement dans la chariote mais Ferguson qui couvrait les arrières à un train de retard. Elle tourne la tête pour regarde derrière elle, le protecteur est à leur trousse.
-Merde !Se murmure t-elle à elle même.
Elle court le plus vite possible et ne tarde pas à rattraper la chariote, elle s'agrippe à une barre à l'extérieur. Pour une fois la brune pense qu'elle s'en ai sortit, de justesse. C'est sans compter sur l'appât qui ouvre la porte et met une main sur celle de la femme.
-On a plus besoin de toi.
Et la fait lâcher prise sans qu'elle ne puisse réagir. Elle ne s'en ai pas sortit finalement. Ferguson percute le sol et roule sur quelques mètres, sous le regard apeuré et intrigué des gens de la ville. Elle se tient la tête à cause du choque, elle a mal et tout ceci ne suffisait pas. Un homme vient se placer au dessus d'elle en lui pointant un flingue à air comprimé dessus. Il a les cheveux noir, les yeux gris et semble avoir la même tranche d'âge qu'elle. Elle le reconnaît immédiatement. C'est ce foutu protecteur qui était à leur trousse. Il a le regard dur et malgré la situation d'enlèvement il a rictus collé au visage.
-Échec et mat.Dit-il d'un air satisfait. Chapitre 2- Spoiler:
La fumée dû à la chute de Ferguson commence peu à peu à se dissiper, laissant paraître la scène. L'homme aux cheveux noirs pointe un flingue sur la femme à terre, le silence règne et les habitants qui assiste à la scène restent tous silencieux comme apeurés de faire le moindre mouvement. Les pas des hommes de la garde royales se font de plus en plus proche, elle doit se sortir de là le plus vite possible, elle voudrait analyser les environs pour trouver une issue par où s'échapper mais le protecteur qui se tient au dessus d'elle lui empêche tout mouvement. Ils se regardent tout deux droit dans les yeux, aucun des deux ne les baissera. Cependant la garde se rapproche de plus en plus, elle doit trouver une distraction à tout prix. Tirer dans la foule n'est pas une mauvaise idée pour s'en sortir, elle amorce un léger mouvement vers son dos pour se saisir de son arme. Sauf que l'homme qui se tient au dessus d'elle est à l'affût de chacun de ses mouvements.
-N'y pense même pas sale chasseuse.
Le but premier de la femme n'est pas de mourir comme ça, il faut qu'elle s'en sorte pour retrouver les fumiers et les abattre ainsi que ce foutu demandeur. On ne se fout pas d'elle impunément. La garde se rapproche trop, une solution et vite. Ses yeux descendent sur les jambes de l'homme. Une idée lui traverse soudain l'esprit, il ne devrait pas laisser ses jambes écartées ainsi. D'un coup d'un seul son tibia vient s'abattre sur l'entrejambe de l'homme lui provocant alors une douleur fulgurante, il tire, elle se décale sur la droite pour éviter la balle qu'elle a anticipé. Cependant la marge pour éviter le tir est un poil trop courte et elle la reçoit en plein dans le bras, elle crie face à la douleur mais pour le moment là n'est pas le plus gros problème. Tandis que l'homme aux cheveux noir est sonné, elle se relève faisant une grimace de douleur et se met à courir vers une ruelle bousculant les gens sur son passage et en faisant tomber tout ce qui lui passe sous la main pour ralentir d'éventuel poursuivant. Le protecteur pointe son arme sur la femme qui s'enfuit en courant dans les ruelles de la ville, elle bouge trop et il décide de partir à sa poursuite maintenant qu'il s'est un peu remis du coup lâche qu'elle lui a assené. Il avance difficilement. Malgré son bras blessé, où elle avait posé sa main sur la blessure pour la compresser le plus possible, elle le distance. Du sang coule tout le long de son bras pour venir sur sa main et tomber au sol, cette balle à bout portant est rentrée extrêmement profond et cela fait un mal de chien à la femme. Elle aperçoit une maison au loin, peu éclairée et donc sans doute très peu habité. Elle s'empare de son arme et la sort avec son bras encore valide qui maintenait sa blessure un peu avant. S’avançant tout droit vers la maison, la brune se dépêche et entre discrètement dans la maison, une petite fille se trouve dans la pièce, elle est visiblement apeurée par la venue de la femme. Fergsuon referme la porte derrière elle et regarde droit dans les yeux la personne, cette dernière à un sentiment de peur qui se dessine dans son regard. La brune pointe son arme sur elle mais en n'ayant encore aucune intention de l'abattre,ça provoquerait trop de bruit.
-Tant que tu fais rien, t'auras rien. Dit la brune. Amène une pince fine, un chiffon trempé et deux torchon... Grouille toi gamine ! Rajoute-t-elle en voyant qu'elle reste plantée là où elle est.
La petite fille a prit peur et part chercher ce qu'exige la chasseuse, cette dernière jette un coup d'oeil à la fenêtre et se lève pour éteindre toute les lumières, elle ne doit pas être vue. Elle patiente dans le plus grand des silences scrutant chaque mouvement que fait la jeune demoiselle qu'elle a prit en ''otage'', cette dernière revient avec le matériel demandé, tremblante, le regard dur de la femme se pose sur elle et prend ce que la petite a rapporté avec nonchalance. La brune ne perd pas de temps, ses poursuivants vont finir par arriver, elle fait deux garrots autour de sa blessure puis serre les dents et rentre la pince dans le trou provoquée par la balle et la retire a peu près cinq minutes plus tard après des plaintes étouffées dans ses habits et une grande difficulté à retrouver l'objet coincé dans son bras. Ceci fait elle noue le chiffon trempé sur la blessure et se relève rapidement pour se diriger vers la porte et repartir tout aussi vite qu'elle est arrivée.
-N'auriez-vous pas dû... Laisser la balle dans la blessure pour éviter... Tout infection... ? Dit la gamine prenant son courage à deux mains.
Ferguson se retourne et regarde durement la petite comme elle fait tout le temps. Elle s'approche de la jeune fille la balle à la main et la jette à ses pieds.
-Un filme transparent est sur la balle qui se dissipe au contact du sang. Après ça j'suis sûr de choper une infection et en plus d'être empoisonnée,vaut mieux l'enlever. Dit-elle, tout naturellement. Ils sont forts pour créer des armes et aussi pour vous laisser crever de faim, ces pourris. Fait Ferguson à la vue de la petite à l'apparence famélique.
Elle se retourne, entrouvre la porte pour vérifier si la rue est sûre et sort le plus vite possible pour aller se fondre dans l'ombre des bâtiments alentour. Elle avance dans les rues se faisant la plus discrète possible, passant très souvent près de garde sans se faire repérer. A ce rythme elle va pour sortir de la ville bientôt, ses jambes ce déplacent furtivement mais aussi rapidement. Ces techniques d'infiltration elle les a acquises grâce à ses nombreuses missions qu'elle a accompli ici et là et aussi durant son enfance lorsqu'elle devait échapper au vendeur qu'elle venait de voler. De là où elle se trouve, la brune aperçoit les grandes portes de la ville. Elle sait que ce qui l'empêche d'avoir mal c'est l'adrénaline de se faire attraper mais lorsqu'elle serait enfin sortie de la ville tout l'adrénaline s'envolera et cette douleur se fera ressentir. Elle veut passer par une autre rue mais bizarrement cette dernière regorge plus de membres de la garde que les autres, craignant un piège elle veut tout de même passer par la grande rue. Cependant, elle a plus de chances de se faire repérer dans cette rue que dans la ruelle à côté. Elle tourne la tête vers la ruelle puis de nouveau vers le rue ; la femme se résigne à préférer la sécurité et s'engouffre dans la petite ruelle. Elle rase les murs même dans un petit espace et sans personne, elle voit le bout de la ruelle et elle est presque soulagée de n'avoir vu personne mais elle ne crie pas victoire tout de suite.
Effectivement, il ne lui suffit que les bruits de bottes derrière elle pour la faire réagir instantanément la faisant se retourner tout en sortant son arme. Son bras blessée tiens l'arme, ce n'est pas la meilleure des solutions mais elle besoin de son autre bras pour le corps à corps. Ses yeux se posent sur la personne devant elle, elle le reconnaît immédiatement et il lui avait bel et bien tendu un piège.
- C'est pas possible, je fais que de la merde en ce moment. Pense t-elle.
Ils restent silencieux, sans un mot elle sait qu'elle a encore raté son coup et pour une seconde fois elle regarde autour d'elle analysant chaque échappatoire potentielle s'offrant à elle. Chacune d'entre elles se voit assez risquées dû à la proximité de son ennemi et à son arme pointée sur elle, son regard était concentré sur le protecteur en face d'elle et pourtant il se dissipe sur les voies les plus sûr qu'elle doit emprunter. Malgré la situation délicate elle ne montre pas une once d'inquiétude cela peut donner une certaine supériorité à son adversaire et elle ne le veut absolument pas. Ce silence pesant dur depuis trop longtemps mais aucun des deux ne semble vouloir le briser pourtant le faut. Il finit par le faire, trop content de la réussite de son piège.
-Coincée ? Dit-il simplement avec un sourire narquois.
Elle ne répond pas, elle ne répondra pas. Elle ne veut donner aucune satisfaction à cette foutu personne. Oui elle est coincée mais non, elle ne le dit pas.
-Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Je ne te laisserais pas t'échapper et m'emmerder une troisième fois.
Un silence maintenant pesant s'abat sur les deux personnes et elles continuent à se regarder mais le regard de la femme ne laisse même pas le doute qu'elle puisse commencer à stresser à cause du pétrin où elle s'est mise malgré ses non-réponses. Elle réfléchit, réfléchit toujours à comment s'en sortir sans être encore plus blessé qu'elle ne l'est déjà même si l'adrénaline arrive à lui faire oublier la douleur. Soudain une idée lui traverse la tête et cela se voit dans ses yeux pendant une fraction de seconde avant qu'il ne redevienne dur.
-J'suis pas la seule coincée, hein ? Dit Ferguson d'un ton assuré.
-De quoi tu parles encore ? Fait gaffe à ce que tu vas dire.
-T'as était engagé il n'y pas longtemps, je le sais. Or tu viens de rater ta seule mission pour le moment... La famille royal de cette capital est pas tendre, tu vas y passer pour sûr.
-Si j'ramène une des chasseuses qui s'en ai prit à leur fils j'aurais partit prit dans mon sens.
-Et après, ? Ils vont te demander de le retrouver pour le bien de leurs familles et j'aurais beau indiquer où se trouvait le commanditaire il aura bougé d'ici là et là tu n'aurais plus aucun espoir de ne pas crever. Explique la femme en regardant le protecteur droit dans les yeux.
-Tu serais prête à balancer ceux qui t'ont aider pour ce coup ?
-Eh, je vais pas me faire torturer pour eux, j'suis pas folle. Surtout après qu'il m'ait tendu ce putain de piège.
-Pourquoi tu m'en dis autant ?
-J'peux t'aider.
-Tu crois que je vais faire confiance à une bonne femme qui n'a aucun sens de l'honneur ?
Elle se tait et le regarde droit dans les yeux avec une certaine détermination dans son regard.
-J'suis un rat, la survie c'est ce qui importe le plus pour moi ! Mais la vengeance est aussi importante, tu crois pas ?
Il se tait, il pèse le pour et le contre. C'est vrai comment peut-on faire confiance à quelques qui ne semble avoir aucune patrie ou aucun sens de l'honneur mais elle a raison, elle donnera toutes les infos ça c'est sûr mais il auront bouger alors il ne lui restera que la mort car il n'a pas réussi son unique objectif.
-Fait moi sortir et je t'aiderais. Elle tend la main.
Il réfléchit encore quelques secondes, il oit faire un choix maintenant, cette occasion ne représentera sûrement si il la livre maintenant à la famille royal de cette capital. Il saisit la main de la femme pour sceller ce pacte. Il est horriblement réticent à l'idée de faire équipe avec une personne telle qu'elle mais il ne réfléchit pas, il n'a pas le temps de réfléchir à ça, il doit retrouver celui qu'il était censé protéger au plus vite. Le protecteur ressort de la ruelle et crie.
-Elle s'est échappée de l'autre côté de la ville, elle semble vouloir s'en prendre au reste de la famille ! Il faut se dépêcher ! Dit-il sans une once d'hésitation.
En moins d'une minute la plupart des gardes partent vers le palais tandis qu'une toute petite dizaine de garde sont réquisitionnés pour garder l'entrée. La femme remet sa capuche pour cacher son visage et se déplace à nouveau dans l'ombre maintenant que la surveillance de ce côté à fortement diminué pendant que le protecteur se dirige vers les grandes portes de son côté et attire l'attention de tout les gardes. Il n'avait aucune once d'idée de pourquoi il continue à faire confiance à cette femme qui aurait était prête à tout déballer mais elle possède ce dont il a le plus besoin en ce moment : des informations. Ferguson se déplace avec une furtivité hors-normes malgré la douleur constante dans son bras cependant un villageois peureux semble l'avoir vu et pour ne serais-ce qu'un semblant de récompense il ferait tout.
-Je la vois ! Elle est ici ! Par ici ! S'écrit-il en montrant du doigt les établis où se faufiler la demoiselle.
La femme écarquillent les yeux et envois la première chose qui lui tombe sous la main dans la tête du paysan pour le faire terre. Il reçut un espèce de boîtier noir qu'elle n'avait jamais vu avant et dont elle savait strictement rien mais il venait d'assommer l'homme. C'est trop tard l'alerte a était donnée et les garde se dirigent tous vers l'établis, elle peste et se met à courir tout en se protégeant des balles des gardes présent. Le protecteur garde un œil sur elle de loin et se met à déguerpir tant que la voie des portes est libre, il sort en courant et ''emprunte'' de force une voiture qui devait servir à la famille royal. Il balance à terre une espèce d'outil qui éclate provoquant un gigantesque nuage de poussière tout autour de la porte et de lui. La femme ne perd pas de temps et se précipite vers la sortie quitte à bousculer des gardes dans sa course profitant pleinement de l'aveuglement de tout le monde pour sortir et entre en trombe dans le véhicule.
-Démarre putain ! On est suivit ! Crie-t-elle au protecteur.
Il met en marche la voiture immédiatement, une balle passe au dessus de la tête des deux personnes, Ferguson se retourne pour tirer sur la personne derrière. A cause de sa blessure elle doit tirer de la main gauche rate trois fois sa cible avant d'arriver à toucher le poursuivant au genoux l'empêchant tout mouvement. La personne s'écroule et la voiture s'éloigne de plus en plus, elle se retourne rapidement pour avoir un œil sur le protecteur qui semble concentrer sur les remparts de la ville. Ils ne disent rien car ils se calment, Ferguson pour avoir était presque prise en tant que prisonnière et le protecteur à cause son comportement mais il ne tarde pas à reprendre ses esprits.
-Maintenant, j'ai rempli ma part du marché, à toi de remplir la tienne. Et pas de merde, ok ?! Dit-il sur un ton énervé.
-Calme, un marché c'est un marché. J'remplirais ma part.
-Vu comme tu n'aurais pas hésité à balancer tes potes, j'ai pas tellement confiance.
Elle se tait et regarde la route s'éloigner au loin puis le regarde lui.
-Tu crois que j'aurais gardé pour moi le nom de ces personnes qui ont failli me faire emprisonner, torture et tuer ? Y'a pas de logique là-dedans. Il faut qu'on parte pour... Elle se stoppe.
La femme se met à chercher dans les poches de son pantalon ne trouvant que des munitions, regarde dans sa ceinture où se trouve ses armes puis passe ses mains dans son dos pour n'y trouver encore qu'une fois des armes. Elle l'a perdu ? Elle tente de regarder dans les poches de sa cape ne pensant pas qu'elle ait eu l'idée de la laisser là et pourtant ses doigts touchent un objet froid et rond, la femme le sort immédiatement et l'objet qui est apparaît est la montre à gousset. Ses yeux montrent un certain soulagement mais ce sentiment disparaît aussitôt et cette fois elle s'assure de le mettre dans une de ses poches de pantalon.
-Qu'est-ce que c'est ? Demande-t-il
-Ce qui pourrait nous permettre de trouver les sous-fifres du commanditaire beaucoup plus vite. Répond-t-elle. Ces abrutis ont oubliés de me la prendre... Susurre-t-elle. On doit partir pour Vertecombe, la planque des informateurs s'est déplacé là-bas, et on trouvera les autres en même temps.
-Quoi ? Pourquoi prendre des personnes avec nous et pourquoi ne pas récolter les infos par nous même ? On serait plus discret et plus rapide.
-Tu aurais eu raison dans un autre cas. Mais là, le commanditaire est trop puissant et une personne normal ne nous donnera jamais des infos si c'est pour prendre des risques et à deux on ira pas bien loin. La discrétion est une chose mais la force de frappe en est une autre, on a besoin de personnes expérimentées. Explique-t-elle.
-J'ai pas confiance en tes ''personnes''.
-Moi si.
La discussion se termine brusquement ici, le protecteur la regarde pendant quelques secondes durement avant de se filer droit vers le sud-est, la direction où se trouve à peu près Vertecombe. Ferguson se met un bandeau sur le visage pour bloquer le sable projeté par la voiture qui ne semble pas avoir de toit et le protecteur fait de même. Il sait par où aller pour avoir plus d'une fois voyagé entre les villes en tant que gardes du corps d'autres personnes et Ferguson le laisse faire. Elle ne fait que regarder le sable en ayant toujours main mise sur ses armes pour prévoir une éventuelle attaque... ou trahison. La voiture roule, ils s'estiment heureux qu'un de ces engins ait était aussi près de la ville qui n'accepte plus ce genre de véhicule à cause des attaques de bandits subite récemment. Ils roulent pendant plus d'une heure dans le silence car il n'y a rien à dire. Ils ne se connaissent pas et après tout ils s'en moquent de connaître l'autre parfaitement, ils ont un travail à faire alors ils le font.
-Avant tout, si tu viens à t'enfuir sans avoir remplit ta part du marché je veux ton nom pour pouvoir te chercher et te faire chercher. Dit-il sèchement.
-Comme si ils ne me connaissaient pas déjà. Laisse-t-elle échapper avec un rictus avant de faire silence pendant quelques minutes. Ferguson. Je suis Alva Ferguson. Toi ?
-Je sais. Je suis Castiel Odlam. Repond-t-il avec un regard moqueur.
-... Je n'aime pas rire. C'était quoi cette bombe ?
-Un objet de ma fabrication, l'explosion ne provoque qu'un déplacement de particules fines. Il se tait en voyant Ferguson lui faire signe de se taire.
La chasseuse tend l'oreille et discerne un bruit derrière la voiture un peu au loin et sans plus attendre elle se tourne pour voir derrière la voiture
-Il y a des bandits derrière nous. Ils sont sur des chevaux du désert, ces trucs là ça va plus vite qu'une voiture sur du sable ! Accélère !
-Je sais ce que sont des chevaux du désert, merci. Dit-il.
Il se met à accélérer à fond faisant gicler encore plus de sable sur son passage. Cependant le bruit des bandits se rapprochent trop vite grâce à leur monture. Ils ne leurs suffit que d'une minute pour être juste derrière la véhicule, Alva se lève et se met à tirer en arrière tandis que Castiel magne la voiture de telle sorte que les bandits ne puisse pas la toucher. La femme fait attention à ne pas toucher les cheveux du désert car ils seront plus utile en vie que mort et tire seulement sur les bandits. Sa précision est diminué dû à son bras gauche qui est le seul utile et rate trop souvent sa cible ce qui permet aux bandits de s'approcher de trop près et de crever une roue. La voiture part dans tout les sens ne pouvant plus être contrôlée. Castiel tire Ferguson à l'intérieur alors que la voiture se renverse sur le côté. Le sable forme un épais nuage et les bandits s'arrêtent pour descendre de leurs montures, ils s'approchent de la voiture arme à la main et regardent à l'intérieur. Il n'y a plus personne à l'avant. Castiel surgit de l'autre côté et leur assène des coups de couteau dans les jambes avant des les débarrasser de leurs armes et Ferguson les assomment avec ses armes.
-On en fait quoi ? Demande Castiel en regardant à la fois les bandits et la chasseuse.
-On les ligotent et ont les laisse au premier venue.
Ils s’exécutent, Ferguson regarde les montures et monte sur une avant d'en prendre trois autres tandis que Castiel montait sur une autre.
-Ils sont vraiment abrutit pour se jeter directement sur la voiture surtout qu'ils n'étaient que cinq. Dit Castiel un peu moqueur. Pourquoi tu prends les autres, on peux juste les libérer.
-Les bandits ne sont pas tous intelligent. Répond Ferguson. On en aura besoin pour ces ''personnes'' en qui tu n'as pas confiance.
Le protecteur la fixe pendant quelques secondes avant de faire avancer sa monture, il n'a pas d'autre moyen que de la suivre.
***************************************
-Le protecteur s'est enfuit ?! Avec la fugitive ?! Crie l'homme
-Oui... Sir...
La personne qui venait de crier se trouve sur une trône dans une grande pièce. C'est le palais de la capital. Un homme à genoux devant lui est un garde de la grande porte. L'homme se lève et prend le garde par le col et le secoue dans tout les sens.
-Va chercher notre chasseur en chef. Je veux les revoir tout les deux ici. Mort ou vif ! Je me suis fait comprendre ?
Le garde est apeuré d'aller chercher ce psychopathe là-bas pourtant il se met en marche vers la pièce la plus éloigné et la plus sombre de la grande bâtisse. Cette pièce pouvait être considéré comme une sorte de prison. Le garde entre.
-Li-Lieutenant Garett ? Le roi à-à une requête pour v-vous. Bégaye le garde.
Un homme se lève, on ne voit rien de lui mis à part ses yeux vert émeraude qui luisent dans la pénombre de la salle. Il s'avance lentement vers le garde qui se tient face à la porte et une fois à sa hauteur il prend le visage de se dernier entre son pouce et son index.
-Qui dois-je chasser aujourd'hui ? Dit l'homme aux yeux vert avec un grand sourire aux lèvres.
-V-Vous devez retrouver, mort ou v-vif, les personnes du n-n-nom de Castiel Odlam et A-Alva Ferguson... Susurre le garde.
L'homme pousse le garde de l'encadrement pour sortir à la lumière du jour avec son grand sourire aux lèvres, révélant ainsi ses cheveux châtains et l'intégralité de son corps. Il ne perd pas de temps, lui qui a toujours ses armes sur lui, et se dirige vers la sortie du palais.
-Je suis heureux d'avoir à te retrouver, Alva.
************************************** Chapitre 3- Spoiler:
L'adrénaline redescend peu à peu depuis que les deux personnes se trouvent sur les chevaux, toujours sur leurs gardes mais moins. Ces animaux sont les plus rapides quand il s'agit de traverser le désert donc il ne s'inquiètent plus tellement. Les mains sur les lanières pour diriger l'animal, Ferguson les serrent de toutes ses forces ainsi que ses dents. Maintenant que toute l'action est retombée, la douleur vive dans son bras à refait surface et se voit encore plus douloureuse que lorsque la balle était rentrée dans son bras. Il n'y pas de risque pour le poison qui était sur la balle mais cette plaie n'est pas bien guéri et les soins rudimentaire qu'à apporté la femme sur cette dernière la laisseront sans doute s'infecter. Son regard part dans tout les sens, vérifiant toujours autour d'elle et de Castiel. Maintenant qu'il en avait finit avec ces bandits, il y avait peu de chance qu'il en recroise d'autre avant d'arriver à Vertecombe. Ferguson espère que les personnes qu'elle cherche se trouveront encore là-bas jusqu'à ce qu'ils arrivent dans la ville. Le repère de L'Information avait certes bougé il y a peu mais Vertecombe devient de plus en plus dangereux pour le repère et il ne reste plus aussi longtemps que dans les autres villes.
-On doit se dépêcher. Le repère ne restera pas longtemps. Fait Ferguson en faisant avancer sa monture plus rapidement.
-Je sais qu'il ne reste pas longtemps, mais je sais aussi qu'il a bougé il n'y a pas longtemps. Reprend Castiel en faisant la même chose.
-Vertecombe est vraiment trop dangereux maintenant, la garde s'est renforcé et ils ont demandés à ce que n'importe quel habitant fournisse ne serait-ce qu'une information sous peine d'être torturé.
-Une attaque de bandit, comme à la capitale ?
-Tu ne te renseigne jamais? Dit Ferguson un peu exaspérée.
-Je ne comptais pas aller ailleurs qu'au côté du Prince.
Ferguson tourne la tête vers l'homme et lève un sourcil, elle ne comprend pas cette manière de penser. Pour elle on doit se préparer à toute sorte de situation et la connaissance est le meilleur moyen pour se sortir de toute sorte de situation. Elle se tait et commence à ce dire que ce sera plus difficile qu'elle ne le pensait. D'habitude, ses vengeances ne prenne que peu de temps mais cette fois, elle pressent comme si cela allait être bien plus difficile.
-Alors, il s'est passé quoi dans la ville là-bas ? Reprend Castiel.
-Plusieurs membres de grande famille ont était assassinés dans le même moi par une organisation encore inconnue de tueur. La famille princière de la ville a prit peur et mit trois fois plus de gardes dans la ville, des gardes venant de la capital.
-Les informateurs repartent quand ?
-Moins de deux jours et ils nous faut un jour sur ces bestioles pour y aller. Ne pense même pas à te reposer cette nuit donc. Explique Ferguson en coupant court à la discussion.
Toutes discussions est maintenant close et les heures s’enchaînent dans ce désert, la chaleur est difficilement supportable et le voyage sans selle sur des chevaux fatigue énormément et provoque plus de douleur au jambe que l'on pourrait le penser. Ferguson arrive difficilement à faire abstraction de la douleur à son bras mais elle ne montre pas qu'elle souffre de quoi que ce soit. Elle pense pouvoir tenir jusqu'à Vertecombe, elle trouvera sans doute un médecin là-bas. Elle regarde toujours aux alentours tandis que l'homme devant elle semble griffonner quelque chose sur un papier usé. Méfiante, Ferguson avance vers lui et sa monture et arrive à sa hauteur.
-Qu'est-ce que tu fais ?
-Pas grand chose. Répond Castiel en levant les yeux vers la femme.
Elle observe la papier pour n'y voir que des choses écrites peu importante. Elle ne sait pas encore pourquoi mais elle ne ressent pas autant de crainte qu'avec les autres quand il fait des choses plus que suspectes. Ou alors c'était peut-être sa blessure qui commence à lui faire perdre les pédales. Elle fait avancer sa monture plus vite et plisse les yeux pour mieux voir au loin mais sa vision commence à se brouiller, elle secoue la tête. De toute manière, il n'y avait pas grand chose à voir, ce n'était qu'un désert. Des tonnes de grains de sable qui s'empilent les uns sur les autres avec parfois un détritus ou deux. Elle, Ferguson, le connaît presque comme si elle l'avait construit mais elle commence peu à peu à avoir des hallucinations de plus en plus dérangeantes. Sans doute sa blessure qui lui fait perdre les pédales mais ce n'est pas le meilleur moment pour ça. Elle soupire un bon coup avant de se redresser sur sa monture. Castiel lève les yeux quelques secondes avant de replonger dans son papier.
<<Vivement que Vertecombe se pointe.>> Pense Ferguson
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
-Vertecombe est fermée aux étrangers ?! S'exclame Castiel
-Nous ne pouvons plus nous permettre de faire entrer n'importe qui maintenant. Vous savez avec l'enlèvement du Prince les kidnappeurs peuvent être partout. Répond le garde sur un ton neutre.
-Mais !
-Circulez s'il vous plait.
Les deux personnes s'éloignent un peu. Ils restent silencieux comme s'ils réfléchissaient au meilleur moyen de ne rien faire. Au moins grâce à leurs foulards qui cache la moitié de leur visage, ils ne sont pas reconnaissable et puis en plus, les gardes n'avaient pas l'air d'avoir envie de les contrôler. Ferguson a du mal à penser à cause de sa blessure et l'homme fixe son regard d'acier sur, il attend vraisemblablement des paroles de la part de la femme. Puisqu'elle est une ''experte'' pour s'infiltrer quelque part. Mais elle reste concentrer sur le sable, essayant d'oublier la douleur dans son bras. L'homme se met à parler mais elle n'écoute pas. On dirait que le poison dans la balle qu'elle s'était prise avait eu le temps de s'infiltrer.
-He. Ferguson, tu m'entends ? Tu m'écoutes au moins ? Demande Castiel semblant s'impatienter.
-Je ne sais pas. Il faut un miracle pour... Entrer...
La femme s'immobilise et fixe un homme blond beaucoup plus loin. Elle sait qui il est. Grand médecin de Vertecombe, il agit très souvent en dehors de la ville et comme il est le plus réputé de la ville voire même de toutes les villes alentours. Elle esquisse un sourire. On dirait que la chance est de leur côté et qu'elle a était assez serviable pour leur offrir un miracle. En plus, ça tombe bien. Ferguson avait de toute manière de plus en plus de mal à tenir debout. Mais pour camoufler cette faiblesse et parce qu'elle ne veut pas se l'avouer, elle allait mettre toute cette ''mise en scène'' sur le compte de la stratégie.
-Castiel, fait comme si tu ne savais pasquoi faire. Dit rapidement la femme.
-Qu-
L'homme aux cheveux noirs n'a même pas le temps de répondre que Ferguson enlève son bandage et s’écorche la plaie à son bras pour l'ouvrir de nouveau, faisant jaillir du sang, ce qui lui arrache un gémissement de douleur. Elle s'effondre pour ''simuler'' un malaise. Dans sa chute, elle entraîne quelques objets des marchands qui attendent devant les portes de la ville fermée pour bien attirer l'attention de tout le monde et surtout du médecin. Et alors qu'elle laisse les rennes à Castiel qui commence à paniquer (pour de faux ou non), elle tourne légèrement la tête pour voir, de sa vision floue, que son plan à bel et bien marché puisqu'il se dirige rapidement vers eux. Elle perds réellement connaissance quand elle sent le docteur et Castiel la prendre pour l'emmener à l'intérieur de la ville.
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Castiel se promène d'un pas nonchalant de Vertecombe, tout seul, sans Ferguson, puisque cette dernière est alitée chez le médecin. Sans pour autant s'être inquiété d'une manière profond pour la femme, quand elle était tombée son cœur avait raté un battement. Il savait bien à ce moment là que ce n'était qu'une mise en scène mais ça n'avait pas empêcher la réaction de son corps. Mais au moins, ils sont maintenant dans la ville et Ferguson pourrait être sortie ce soir.
<<Je ne suis pas sûr que ça l'enchante de devoir rester là-bas.>> Pense Castiel. <<D'ailleurs le repère repart demain dès l'aube. Donc elle doit sortir ce soir impérativement.>>
En réalité, Castiel ne sait plus trop quoi faire. Pas parce qu'il est seul dans cette ville et qu'il n'a rien à faire. Mais il se pose la question de ''J'ai bien fait de partir avec une criminelle ?''.Après coup, c'est une question tout à fait légitime.
<<J'aurais très bien put rester à la Capitale. Je sais très bien plaider ma cause, en plus j'aurais eu Ferguson sous mon bras et toutes les informations qu'elle avait mais... Je suis jeune garde du corps. La famille royale ne comporte que des sales c*ns. Il m'aurait traité d'incompétent et si ça se trouve Ferguson n'aurait jamais parlé.>> Castiel interrompt ses pensées pour quelques secondes. <<De toute façon ce qui est fait est fait.>>
Il ne sait pas vraiment cela fait combien de temps qu'il vagabonde en ville mais il décide de retourner au bâtiment du docteur. Ferguson devrait être réveillée. Il marche jusqu'à la porte du petit bâtiment délabré.
<<Pour un médecin réputé, lui aussi vit dans la misère. Avec plus d'instrument médical. Comme quoi... Y'a que les bourges qui s'en sorte.>> Pense Castiel en ouvrant la porte miteuse.
Il marche lentement dans le couloir et se met à faire beaucoup moins de bruit. Il entends parler un peu plus loin, il reconnaît la voix de la femme, il s'immobilise.
- -blessé à cause de bandit, tu sais très bien qu'on en peut pas se promener tranquillement dans le désert. C'est tout. Dit Ferguson d'une voix neutre.
-Sans vouloir insister, tu n'étais pas très bien caché, puisque je t'ai reconnu direct. M'enfin j'm'en fiche pas mal de toi mais pour sortir tu vas avoir besoin de quelqu'un.
-Parce que tu crois que quelqu'un comme moi ne va pas s'en sortir ?
Il y a un silence.
-J'ai besoin de fric.
-J'en ai pas pour le moment et puis j't'ai payé les soins. J'ai d'autres choses à faire.
Ferguson s'avance vers la porte, pose sa main sur la poignée mais le blond la stoppe dans son élan. Il la regarde avec des yeux déterminés.
-Dans des tes choses à faire, y'a un truc à la clé ? Aller l'autre abrutit de garde du corps sert à rien de toute façon.
Un nouveau silence. Castiel s'apprête à rentrer pour en découdre avec ce satané docteur (Il a le sang chaud) mais la femme reprend la parole.
-Au moins il sait tenir une arme. Bien mieux que toi. Hein Nathaniel ?
Il fronce les sourcils, visiblement il se rappelle de quelque chose de déplaisant. Il fait un mouvement avec sa main pour lui dire de déguerpir de sa salle de soin et elle ne se le refait pas dire deux fois. Dans le couloir, elle rencontre le regard de Castiel qui attendait dans le couloir. Ils entendent Nathaniel râler dans la pièce d'à côté et l'homme suit Ferguson. La femme fait un signe à Castiel pour lui dire se cacher des gardes lorsqu'ils sortiront et lui dit de la suivre pendant qu'elle marchera vers le repère. Ils sortent du cabinet de médecin et avance dans la ville à pas rapide, les yeux d'Alva ne cesse de bouger, elle est à l'affût. Castiel fait de même derrière la femme, ils entrent dans une un ruelle peu fréquentée. Cependant des gardes semblent fouiller cette ruelle. Ferguson se redresse un peu assez vite. Elle attrape le poignet de Castiel et l'entraîne avec elle dans un recoin du passage et plaque sa main sur la bouche de Castiel en lui faisant signe de sa taire en posant son index contre ses lèvres. Ils sont collés l'un à l'autre et Alva se retrouve en dessous du menton de Castiel, il a un sourire narquois dessiné sur les lèvres. Les gardes passent.
-Vous êtes sûr que les infos sont bonnes ? Dit l'un d'eux. Nous n'avons trouvé aucun repère par ici.
-Il a été clairement dit que c'était ici que se tenait le repère jusqu'à demain. S'il était si facile à trouver, tu crois vraiment qu'il serait encore debout? Répond son supérieur.
-Nous devrions fouiller dans un plan plus large, essayons la ruelle en face. Nous avons déjà assez fouillé celle-ci et nous pourrons revenir plus tard. Répond un autre derrière les deux autres gardes.
Les autre sont d'accord et ils se dirige en face tandis qu'Alva retient sa respiration ainsi que Castiel. Les gardes marchent pour se rendre dans la ruelle d'en face et les citadins s'écartent à leur passage. Ferguson soupire et reprend sa respiration.
-Le repère va bouger plus tôt que prévu, il faut se dépêcher... Al-
-Tu es plus petite que tu n'en a l'air dit donc. Dit Castiel en la coupant. On dirait presque un petit chat si tu n'étais pas aussi hargneuse.
-Tu crois que c'est le moment pour ce genre de réflexion ? Dit Ferguson en levant le regard vers lui, toujours collée.
Il fait oui de la tête et son regard de couleur acier devient perçant. Alva fronce les sourcils et le fixe. Ils se fixent comme ça pendant quelques secondes et un rictus vient orner les lèvres de l'homme.
-Tu comptes rester collée à moi comme ça ? Dit-il avec un air taquin et sérieux à la fois.
Alva le pousse un peu rudement, elle est un peu en colère, et s'engage de nouveau dans la ruelle. Elle va dans un renfoncement quasiment invisible. Dans ce renfoncement se trouve une petite porte que l'on pourrait confondre à un mur. Castiel la suit, visiblement toujours aussi content de ses petites piques qui avait énervé Ferguson. La femme frappe d'une certaine manière contre la porte avant de souffler un imperceptible ''Openas Rictis'' tout contre la porte et cette dernière s'ouvre alors un peu. Elle se faufile dedans et Castiel la suit. Il fait noir. Un homme se positionne devant eux.
-Il est avec toi ? Demande un homme caché subtilement dans l'ombre.
-Oui. J'en prend charge.
-Plus.
Alva lève les yeux au ciel et grogne. Elle sort six pièces d'or de sa poche pour permettre l'entrée sans danger de son... coéquipier? Et les tend à l'homme. Il les laisse passer. Elle lui fait signe de la main de la suivre, même si il n'a quasiment rien vu à cause de la pénombre. Ils descendent tout deux les petits escaliers en pierre et arrivent dans un grande pièce très éclairée. Ferguson positionne sa capuche pour qu'ainsi on ne voit que sa bouche et Castiel en fait de même. Même si il ne lui fait pas confiance, elle s'y connaît beaucoup plus que lui dans ce qu'il faut faire dans ce genre d'endroit et il veut tout sauf faire rater la ''mission'' qu'ils ont tout deux. L'endroit est très silencieux, il n'y a que des chuchotements. Pas un seul mot dit trop haut. Elle marche doucement vers un homme dans un recoin de la pièce. C'est l'informateur qui lui avait fournit la carte et la montre la dernière fois. Elle se met à côté de lui tandis que Castiel est derrière et tente de voir le visage de l'homme. Sans succès. L'homme ne bouge pas.
-Alex, l'escouade. Mission, payement assurée de ma part. Dit simplement Ferguson sur un ton très bas.
L'homme à la capuche bouge à une des table et Ferguson va s'y asseoir avec Castiel. Alex tape sept fois de la main avant de tousser légèrement. Trois personnes arrivent en silence et s'assied. Castiel les regarde un à un sans comprendre et Ferguson fait de même. Mais elle, elle a tout compris.
-J'ai besoin de services. Une mission dangereuse. Je paye fort. J'ai besoin de tout le monde ici. Dit Ferguson dans un murmure. Je prend charge. Explication sur trajet. Toi aussi. Dit elle en désignant Alex.
-A l'entrée de la ville dans une heure. Tous séparés. Moyen de transport garantit par moi. Dit ce qui semble être une femme.
Les autres ne parlent pas et la troupe se disperse aussitôt. Ferguson se lève en silence et entraîne rapidement Castiel avec elle. Ils remontent à toute vitesse et sorte le plus vite possible du repère. Une fois dans la ruelle à nouveau, Ferguson pousse un grand soupir.
-C'était dingue là-dedans personne ne-
-Chut ! Pas dehors. On ne parle JAMAIS de ça dehors ! Pas dans la ville. Ferguson a une nouvelle posé sa main sur la bouche de l'homme.
-Je vais finir par croire que tu aimes me toucher.
Elle lève une nouvelle fois les yeux au ciel.
-On sort de la ville.
******Une heure plus tard******
La petite équipe se retrouve dans un chariot avec un toit recouvert. Comme cette fois là à l'enlèvement du prince. Sauf que là, Ferguson n'a rien à craindre de grave. Ils ont tous le visage couvert. Alva est la première à enlever sa capuche et Castiel fait de même. Les autres suivent.
-Qui c'est lui ? Demande la femme aux cheveux blanc en pointant du doigt Castiel avec un regard sérieux mais à la fois rieur.
-Je-
-Un concours de circonstances. Il a plus à y perdre s'il nous trahit qu'il ne veut le penser. L'interrompt Ferguson.
Il lui lance un regard colérique et se tait.
-C'est Castiel mais vous en avez sûrement dû en entendre parler. Ici c'est les personnes dont je t'avais parlé. On a devoir coopérer ensemble. Celle avec la peau mate et les cheveux noirs c'est K. Ou Kim. Celle avec les cheveux blanc c'est Rosalya. Et les jumeaux c'est Alexy et Armin. Dit Ferguson en les pointant tour à tour du regard.
-Mais, vous êtes...[b] Dit Castiel à court de mot.
[b]-En effet, on est L'Armada. Tous recherchés. Dit Alva sur un ton amusée avec un rictus sur le visage. T'as peur ?
Castiel les regarde tour à tour. Il allait avoir de gros problèmes si on sait qu'il a coopérait avec L'Armada.
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Le lieutenant Garett avance dans le sable avec un cheval du désert. Il tombe sur la bande de bandit laissés pour mort par Alva. Il s'arrête à leur hauteur.
-Et bien mes braves que vous arrive-t-il ? Vous aurez-t-on pillé ? S'exclame le Lt. Garett
-Détache nous espèce de c*nnard et on te laissera la vie sauve ! Hurle le chef des bandits
L'homme descend doucement de son cheval, sort son arme et s'accroupit doucement et regarde le chef avec un regard de fou. Il lui pointe le flingue sur la tempe et le bandit commence à flipper.
-Reparle moi comme ça et je te torture. Je suis lui le Lieutenant Garett de la garde Royale, tu risque gros pour ça... Dit-il dans un murmure horrifiant. Dit moi, qui vous a fait ça ?
-P-P-Pardon Lieu-Lieutenant. Il essaye de reprendre son calme. C-Ce sont un homme et u-une femme, j-je les entendu dire Ver-Vertecombe mon lieutenant. Épargnez moi !
Il se relève et le remercie d'un sourire. Puis reprend une expression de mort.
-Vous en savez trop maintenant.
Il tire huit coup de feu visant chaque bandit. Et crache sur eux.
-Vous ne méritez que ça, bande de chiens.
Il sourit en remontant sur sa monture.
-Alva... Tu vas trop vite...
* * * * * * * * * * * *
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| | | Limstella Soupçon fantaisiste
Messages : 27 Date d'inscription : 10/11/2016 Age : 76 Localisation : Mate à ta fenêtre.
| Sujet: Re: [Castiel] Tel des rats, rien ne nous motive plus que notre survie. Sam 12 Nov - 19:42 | |
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| | | Limstella Soupçon fantaisiste
Messages : 27 Date d'inscription : 10/11/2016 Age : 76 Localisation : Mate à ta fenêtre.
| Sujet: Re: [Castiel] Tel des rats, rien ne nous motive plus que notre survie. Sam 12 Nov - 19:42 | |
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| | | Limstella Soupçon fantaisiste
Messages : 27 Date d'inscription : 10/11/2016 Age : 76 Localisation : Mate à ta fenêtre.
| Sujet: Re: [Castiel] Tel des rats, rien ne nous motive plus que notre survie. Sam 12 Nov - 19:43 | |
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| | | Lucy Austen Briseuse de Mary-Sues
Messages : 117 Date d'inscription : 10/11/2016 Localisation : Dans ta mère
| Sujet: Re: [Castiel] Tel des rats, rien ne nous motive plus que notre survie. Jeu 8 Déc - 18:08 | |
| AHA mais j’avais déjà vu ça. Sur Amour Sucré, y’a longtemps, j’avais trouvé ton titre extrêmement badass au milieu de tous les "mwa + rebail = keur keur". Du coup j’ai relu, et je me rappelle pourquoi j’avais pas accroché, en dehors du fait que je suis une sale flemmasse qui n’accroche quasiment jamais à rien (juré) : tu fais pas mal de fautes et j’aime pas du tout la manière dont tu coupes tes phrases. e_e Oui bon, c’est superficiel ! Mais quand y’en a j’arrive pas à me concentrer sur autre chose. DU COUP comme on n’est pas sur AS et qu’on a le droit de corriger les chapitres dans les commentaires (t’as vu, je fais ma propre pub sur mon propre forum parce que j’adore la subtilité) (ceci dit on est d’accord cette règle est conne et chiante) je te fais une correction du prologue t’as vu. - Spoiler:
Cet endroit sombre est rempli de personnes peu fréquentables, des brigands, des tueurs tout ce que le monde a fait de plus horrible. Rien ne se passe tous chuchotent, aucun meurtre, aucun vol. On ne commet aucun méfait ici. Tel un endroit sacré le repaire des informateurs, qui ne reste jamais au même endroit plus de quarante-huit heures, est une zone neutre pour tous ceux qui s'y rendent, le code veut que rien ne se passe dans cet endroit et pour le bien des informations que convoitent tous les criminels, personne n'enfreint cette règle. Cet endroit ressemble plus à une grotte qu'à autre chose, le gravier sur le sol crisse à chaque mouvement ce qui rompt le silence presque religieux avec les chuchotements incessants. Chaque criminel qui vient chercher ce qu'il convoite ne dévoile ni son identité, ni la raison de sa venue. Les informateurs et les espions qui peuplent cet endroit sont tout aussi discrets sur leurs identité. Personne ne paraît connaître personne et pourtant tous viennent avec un but en tête. L'échange est bref avec l'informateur qu'il a payé, dès qu'il obtient ce qu'il veut il quitte aussitôt le repaire comme s'il n'était jamais venu. La discrétion est la règle d'or de cet endroit. Dans un des coins de ce lieu se trouve une silhouette encapuchonnée, elle attend ici depuis quelques heures déjà, rester si longtemps est une entreprise plutôt risquée mais ce qu'elle cherche n'est pas encore arrivé. Son visage caché soigneusement par la capuche et ses armes tout aussi dissimulées par son manteau qui se confond avec le mur, elle reste adossée au mur en silence, les yeux fermés. Une personne vient se positionner à ses côtés gardant une certaine distance pour que l'on évite une assimilation, garantissant une plus grande discrétion. Cette personne a un veston, une chemise et un pantalon de servant, un foulard seul cache son visage des autres. La silhouette bouge un peu, signalant qu'elle a bien reconnu l'homme.
- Alors ? susurre la silhouette, t'as ce que je t'ai demandé ?
Elle sort une main de sa poche et la laisse se balancer le long de son corps. L'homme ouvre partiellement son veston, en sort un parchemin parfaitement enroulé ainsi qu'une montre à gousset et tend légèrement son bras vers la silhouette.
- Les plans et la clef qui t'ouvrira la porte de ce que tu sais. T'as de quoi payer ? finit l'homme en serrant les deux objets dans sa main.
La silhouette sort sa deuxième main de la poche de son long manteau et en sort une bourse pour la balancer dans son autre main. Elle place la bourse dans la main de l'homme et prend, même peut-être arrache, le parchemin, la montre et range le tout à l'intérieur de son manteau. Elle replace ses deux mains dans son manteau et se décolle du mur.
- Y'a l'compte là-dedans. Je referai appel à toi, Alex.
La silhouette fait crisser le gravier sous ses bottes, monte les marches pour rejoindre la sortie. Elle pousse une trappe en pierre qui la fait ressortir dans une ruelle sombre, vérifiant que personne n'est là elle sort sans un bruit puis rejoint la grande rue de la ville, encore bondée à cette heure-ci. Elle avance en se faufilant comme une ombre et monte dans une chariotte en marche qui se dirige vers les portes du petit village. A l'intérieur quatre individus sont déjà présents autour d'une bougie, tous ont le visage caché, la silhouette referme la porte de la chariotte en bois et retire sa capuche laissant alors une queue de cheval aux cheveux frisés et châtain apparaître, ainsi qu'un regard bleu perçant. Une mèche de cheveux barre son visage sur la gauche. C'est un visage féminin qui apparaît maintenant. Un sourire en coin s'affiche sur son visage en voyant les autres enlever ce qui cache leur visage.
- On a enfin mis la main dessus, déclare la femme en sortant le parchemin et la montre à gousset de l'intérieur de son manteau, fièrement.
(des trucs de typographie à la con : un espace après le tiret du dialogue, pas de majuscule au début des phrases en incise, virgules ou points d’interrogation ou points d’exclamation avant les phrases en incise MAIS JAMAIS DES POINTS) Ça c’est pour l’orthographe pur ! 8D Maintenant, comme je suis TRES casse-couille et que j’aime pas la façon dont tu coupes tes phrases je t’ai aussi fait une version qui je pense est plus correcte dans la construction : - Spoiler:
Cet endroit sombre est rempli de personnes peu fréquentables. Des brigands, des tueurs, tout ce que le monde a fait de plus horrible. Rien ne se passe, tous chuchotent. Aucun meurtre, aucun vol. On ne commet aucun méfait ici. Tel un endroit sacré, le repaire des informateurs qui ne reste jamais au même endroit plus de quarante-huit heures est une zone neutre pour tous ceux qui s'y rendent. Le code veut que rien ne se passe dans cet endroit et pour le bien des informations que convoitent tous les criminels, personne n'enfreint cette règle. Cet endroit ressemble plus à une grotte qu'à autre chose. Le gravier sur le sol crisse à chaque mouvement, ce qui rompt le silence presque religieux avec les chuchotements incessants. Je suis pas sûre de comprendre la fin de la phrase d’ailleurs mdr. Chaque criminel qui vient chercher ce qu'il convoite ne dévoile ni son identité, ni la raison de sa venue. Les informateurs et les espions qui peuplent cet endroit sont tout aussi discrets sur leurs identité. Personne ne paraît connaître personne et pourtant tous viennent avec un but en tête. L'échange est bref avec l'informateur qu'il a payé ; dès qu'il obtient ce qu'il veut, il quitte aussitôt le repaire comme s'il n'était jamais venu. La discrétion est la règle d'or de cet endroit. Dans un des coins de ce lieu se trouve une silhouette encapuchonnée, elle attend ici depuis quelques heures déjà. Rester si longtemps est une entreprise plutôt risquée mais ce qu'elle cherche n'est pas encore arrivé. Son visage soigneusement caché par la capuche, ses armes tout aussi dissimulées par son manteau qui se confond avec le mur, elle reste adossée à la paroi/la pierre/le tracteur/n’importe quoi qui évite la répétition de "mur" en silence, les yeux fermés. Une personne vient se positionner à ses côtés, gardant une certaine distance pour que l'on évite une assimilation, attitude qui garantit une plus grande discrétion. Cette personne a un veston, une chemise et un pantalon de servant ; un foulard seul cache son visage aux autres. La silhouette bouge un peu, signalant qu'elle a bien reconnu l'homme.
- Alors ? susurre la silhouette, t'as ce que je t'ai demandé ?
Elle sort une main de sa poche et la laisse se balancer le long de son corps. L'homme ouvre partiellement son veston, en sort un parchemin parfaitement enroulé ainsi qu'une montre à gousset et tend légèrement son bras vers la silhouette.
- Les plans et la clef qui t'ouvrira la porte de ce que tu sais. T'as de quoi payer ? finit l'homme en serrant les deux objets dans sa main.
La silhouette sort sa deuxième main de la poche de son long manteau et en sort une bourse pour la balancer dans son autre main. Elle place la bourse dans la main de l'homme et prend, même peut-être arrache, le parchemin et la montre. Elle range le tout à l'intérieur de son manteau, replace ses deux mains dans son manteau et se décolle du mur.
- Y'a l'compte là-dedans. Je referai appel à toi, Alex.
La silhouette fait crisser le gravier sous ses bottes, monte les marches pour rejoindre la sortie. Elle pousse une trappe en pierre qui la fait ressortir dans une ruelle sombre. Après avoir vérifié que personne n'est là, elle sort sans un bruit puis rejoint la grande rue de la ville, encore bondée à cette heure-ci. Elle avance en se faufilant comme une ombre et monte dans une chariotte en marche qui se dirige vers les portes du petit village. A l'intérieur, quatre individus sont déjà présents autour d'une bougie. Tous ont le visage caché. La silhouette referme la porte de la chariotte en bois et retire sa capuche, laissant alors une queue de cheval aux cheveux frisés et châtain ainsi qu'un regard bleu perçant apparaître. Une mèche de cheveux barre son visage sur la gauche. C'est un visage féminin qui apparaît maintenant. Un sourire en coin s'affiche sur son visage en voyant les autres enlever ce qui cache le leur.
- On a enfin mis la main dessus, déclare la femme en sortant fièrement le parchemin et la montre à gousset de l'intérieur de son manteau.
CA C’EST FAIT ! Tu me diras si tu as envie d’une correction pour le reste des chapitres. x) Ceci mis à part ! Comme je te l’ai dit en privé, j’ai plein de choses à dire, et comme tu m’as donné ton feu vert ben je vais aller chercher la petite bête. Casse-couille de profession, j’avais prévenu. Prologue ~ Rien de très problématique hein. Un petit truc qui m’avait fait tiquer : tu sembles vouloir cacher l’identité de Ferguson, en l’appelant "silhouette". Je suppose, arrête-moi si je me trompe, que c’est pour qu’on s’attende à un homme et qu’on soit surpris de voir qu’il s’agit d’une femme. Mais à partir du moment où on voit que tu as cette intention on se doute que c’est bel et bien une femme, justement parce qu’on se doute que c’est ce que tu veux qu’on pense. Je ne sais pas si tu me suis. xDDD Ah et du coup, pour pinailler, tu décris quasiment toute la scène d’un point de vue absolument extérieur (dans le sens où tu ne décris pas leurs émotions, excepté dans la mesure où elles sont trahies par leurs expressions). Du coup, ça me paraît contradictoire avec l’information selon laquelle elle a "les yeux fermés", vu que son visage est caché. Un point de vue extérieur ne peut pas donner cette information selon moi... Enfin, tu me diras si ça te pose problème, de toute façon je n’ai vu ça qu’à la trois/quatrième lecture. eê Chapitre 1 ~ Un truc qui me paraît plutôt incohérent, pour le coup. ALORS, C’EST PAS COMME SI J’Y CONNAISSAIS VRAIMENT QUELQUE CHOSE. Pas du tout. C’est juste qu’en y pensant logiquement... Dans une société où les gens peuvent relativement facilement engager des mercenaires pour accomplir leurs basses besognes, c’est presque trop simple pour un commanditaire de liquider le mercenaire en question pour éviter d’avoir à payer, ou de le piéger d’une façon ou d’une autre. Trop simple dans le sens où si n’importe qui peut le faire sans craindre de représailles, comme c’est le cas du gars en question dont j’ai oublié le nom, bah les mercenaires sont relativement dans la merde quand même. Selon moi toujours, ce genre de système souterrain nécessite une certaine confiance, du mercenaire vers le commanditaire et du commanditaire vers le mercenaire. Quelque chose comme une réputation : si l’un d’eux trahit sa part du marché une fois, il lui sera quasiment impossible de retrouver un employeur/employé ensuite. Quelque chose comme ça, ça me paraît pas viable sinon. Donc voilà, tout ça pour dire que l’action du gars en question ne donne pas l’impression d’un système consistant, réaliste. Je sais pas si je me fais comprendre encore une fois, et mon "analyse" vaut ce qu’elle vaut hein. Ça n’est pas une incohérence, mais j’aimerais voir un peu plus de descriptions de paysages. Pas grand-chose, juste pour qu’on se fasse une idée des maisons, par exemple, et puis de la géographie de l’endroit, de la distance entre les lieux. Sinon, à quoi a servi concrètement Ferguson dans l’affaire ? Les autres ont monté le plan sans elle, elle n’a pas fait l’appât, elle ne s’est pas chargée du prince. Enfin... Elle a aidé à liquider les gardes sur le chemin entre l’appât et le protecteur, et elle a balancé sa bombe à fumée, mais j’ai l’impression que les autres hommes étaient au assez compétents pour le faire sans elle. Il me semble qu’elle n’a été indispensable à aucun moment. Une ou deux informations sur le prince n’auraient pas été de trop, d’ailleurs. Je suis toujours pas sûre qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un ado ou d’un adulte, même si je suppose qu’il est plutôt jeune si on peut l’emmener aussi facilement. Pareil pour les collaborateurs : au moins un élément de description pour qu’on puisse se faire une vague idée des silhouettes dans nos têtes, genre "le baraqué", "le roux" ou "le monosourcil". J’ai lu à peu près attentivement, mais je te prie de bien vouloir me pardonner si j’ai zappé des passages | : Comme ce commentaire commence à devenir LONG j’ai pas la foi de faire la même chose avec les autres chapitres, j’attends déjà de voir ce que tu penses de ce début. x) VOILA SALUT ! (je dois partir vite donc je ne me suis pas relue non plus j'le ferai en rentrant probablement.) | |
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