Amour Sucré, mais pas censuré ~ |
| | Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. | |
|
+5Luhn Lubelly Dyana Lasthop Lucy Austen 9 participants | Auteur | Message |
---|
Lucy Austen Briseuse de Mary-Sues
Messages : 117 Date d'inscription : 10/11/2016 Localisation : Dans ta mère
| Sujet: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Lun 28 Nov - 0:37 | |
| Petit disclaimer : l’idée du Secret Santa est clairement piquée à la version faite par Namiemore sur Eldarya, les règles en seront donc fortement inspirées. OUI. PARDON. Bah oui, c’était dommage de ne pas avoir de version officielle sur AS, non ? Pour toutes celles qui ne connaissent pas le principe du Secret Santa, ou Père Noël Secret, il s’agit d’un échange réciproque de cadeaux de Noëls au sein d’un groupe : chacun écrit son nom sur un bout de papier, on met le tout dans un chapeau, et puis chacun en tire un au hasard et doit trouver un cadeau pour la personne en question. Du coup, ici, comment ça marcherait ? Il s’agirait bien sûr de cadeaux immatériels : soit en écriture, soit en dessin. Ouais, on limite un peu, ce serait bête d’être tout seul dans sa catégorie. Chacun s’inscrit avec un souhait (du genre : "je voudrais un OS/un dessin du baiser entre Castiel et ma sucrette sous un sapin", ou bien "j'aimerais une description de la magnificence d'un dragon tout puissant qui fait caca des cadeaux") jusqu’au 5 décembre, puis j’attribue à chacun un Père Noël Secret au hasard et chacun travaille sur sa commande jusqu’au 24 décembre à minuit ~ Pour les inscriptions, c’est en-dessous de ce post, dans la catégorie que vous voulez. Pour éviter des problèmes d’effectif, le souhait que vous effectuerez appartiendra à la même catégorie que celui que vous désirez recevoir. Pas de blagues : si vous postez un souhait, vous vous engagez à répondre à l’un d’entre eux pour la date prévue. Si vous n’êtes pas sûrs de pouvoir y arriver, ne prenez pas le risque de vous inscrire. Votre inscription comporte deux entrées :• Votre souhait, oui, vous avez compris. Par respect pour la personne à qui il écherra, ne faites pas une demande trop compliquée : pas trop de personnages, un décor qui nécessite des compétences extraordinaires, tout ça. Nous nous verrons obligés de vous demander de réduire un peu vos exigences le cas échéant. • La catégorie dans laquelle vous participez, donc dessin ou écriture. • Les thèmes que vous ne voulez surtout pas aborder, s’il y en a. Je parle ici de sujets "sensibles" : violence physique, violence morale, sexe, entre autres. Suivant la ligne directrice du forum, nous ne restreignons pas les souhaits à ce niveau : mais en tant qu’auteur ou que dessinateur, nous ne voulons forcer personne à représenter Tata la fée boyaux à l’air. A vous donc de préciser. Si quelque chose vous pose problème ou que vous avez des questions, ma messagerie est ouverte. ~ - DANS LA CATEGORIE ECRITURE !:
Lasthop, Dyana, Lubelly, Luhn, Taluna, Blop, Keiiro.
- DANS LA CATEGORIE DESSIN !:
Personne lol, mais si vous allez voir c'est sympa aussi.
Dernière édition par Lucy Austen le Lun 12 Déc - 21:47, édité 5 fois (Raison : en slip de guerre) | |
| | | Lasthop Premiers mots
Messages : 6 Date d'inscription : 26/11/2016 Age : 70 Localisation : Où que tu sois, à l'autre bout du monde.
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Jeu 1 Déc - 15:09 | |
| Hello! Alors comme ça fait quelques jours déjà que j'ai dit que j'allais participer mais que c'est déjà demain la limite pour s'inscrire, je le fais ^.^ (en espérant ne pas être la seule ) (et ça sera aussi mon premier post sur le site, yay ~ !) Doooonc, ce serait pour une participation en catégorie écriture :3 Et euh alors dans les thèmes que je ne veux pas aborder, au niveau sensible tout ce qui est violence ça va, sexe je suis pas opé par contre x) Ah et c'est pas franchement un sujet sensible, mais je ne suis pas très douée en scènes de "grande romance", donc je ne conseille pas ^^' Et en ce qui concerne mon souhait, alors ~ je me suis un peu creusé la tête et ce qui en est sorti c'est qu'étant donné que je suis une fan de Castiel, eh bien un texte sur Castiel quoi x) Mais la partie réflexion vient maintenant (non parce qu'avant j'ai pas trop eu besoin de réfléchir, quoique j'ai hésité pendant une poignée de secondes avec Lysandre - Lay, avoue tu serais contente - il commence presque à m'attendrir le bougre!): n'ayant pas de folle envie en particulier ce sera plutôt quelque chose de simple. Juste genre, un moment de complicité. Un moment où il s'ouvre, alors que d'habitude eh bien c'est Castiel quoi, il est tout renfermé. Un moment d'échange avec ma su' (d'ailleurs, pour le nom, Lasthop' c'est moche, enfin j'étais en panne d'inspi quand j'ai dû le mettre et je pensais pas que ça allait être autant important dans le jeu, breeeeeef, on peut dire Ellia à la place. S'bien ça.), alors que d'habitude ils ne se parlent pas, malgré le fait qu'ils aient étés dans le même lycée (et potentiellement la même classe) depuis un certain temps déjà. Mais un moment qui se finit, et qui n'aura pas de suite. Un moment après lequel ils repartent tous les deux sur leur bonhomme de chemin (CHANGÉS POUR TOUJOURS). Voilà, je ne sais pas si c'est trop (ou pas assez d'ailleurs) détaillé, c'est la première fois que je participe à un event du genre ^^' Dites moi si besoin de plus d'infos ! Du coup je m'en vais dormir /o/ | |
| | | Dyana Premiers mots
Messages : 20 Date d'inscription : 13/11/2016 Localisation : Terre du milieu
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Jeu 1 Déc - 17:11 | |
| Hellow ! Eh bien je passe également pour m'inscrire pour le Secret Santa :3
Du coup, je souhaite m'inscrire dans la catégorie écriture. Je ne suis pas particulièrement bloquée par des sujets sensibles, mais juste au cas où je préfère éviter la violence physique (parce que j'ai du mal à l'écrire ^^), et pour le sexe on va dire que ce serait expérimental ^^.
(Au passage, Lasthop, j'éprouve un immense soulagement de savoir que je ne suis pas la seule à aimer Castiel xD)
Bon du coup pour mon souhait... Je n'ai pas vraiment d'idée. Donc disons que j'aimerai bien une histoire qui se passe dans une plaine. Vous savez, un endroit où il y a souvent du brouillard, où la seule chose que l'on peut distinguer à perte de vue c'est de l'herbe, où il y a une ambiance pas forcément rassurante... Tout ça quoi. Sinon, je n'ai pas du tout d'exigences, ça peut être une simple description, ça peut être une légende, ça peut être une rencontre à la croisée des chemins, ça peut être des voyageurs qui y passent ensemble... Voilà ^^ Même chose pour la longueur, je n'ai pas de souhait particulier, ça peut être très court comme beaucoup plus long. Vraiment, au choix.
Après si vous mettez des personnages, ça peut être ceux d'AS ou pas, comme vous voulez très honnêtement.
Voilà voilà, c'est tout pour moi ! Bonne soirée ! Dya.
Dernière édition par Dyana le Dim 4 Déc - 23:30, édité 1 fois | |
| | | Lubelly Lubrifiant impérial
Messages : 35 Date d'inscription : 10/11/2016 Age : 107 Localisation : Là où tu ne seras jamais
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Jeu 1 Déc - 18:20 | |
| Yo !
Je voudrais m'inscrire dans la catégorie écriture de ce Secret Santa 2016.
Le souhait de la gamine capricieuse que je suis :
Chère Santa qui aura le bonheur (dans la douleur) de tomber sur moi, je te présente tout d'abord Irene et James, les deux personnages qui devront t'accompagner pendant toute cette aventure. - Les deux idiots...:
Petit détail qui a son importance, l'histoire prend place sur une Terre alternative où il est commun de croiser des gens possédant des pouvoirs.
James Bourbon est un jeune homme élancé de 18ans et de taille moyenne (1m73), portant un gros diamant à l'oreille droite. Ses cheveux couleur ailes de corbeau, ses yeux gris perçants et sa peau blanche lui apportent autant de compliments que de moqueries. James sait parfaitement que son succès auprès des femmes (et des hommes, parfois) attise la jalousie de ses congénères masculins et cela l'amuse énormément. Il possède une très haute estime de lui-même et ne s'en cache pas. Son visage arbore, dans la grande majorité du temps, une expression qui pourrait se traduire par " Je vaux tellement plus que toi". C'est un sacré fils à papa, même si le papa en question est mort (ainsi que maman) et c'est à son nom de famille qu'il doit le fait de ne pas s'être fait poignardé dans une ruelle déserte par une énième personne à qui il aurait mal parlé. Il a grandit dans le cocon très select qu'est la Haute Société et ne sait rien de la "vraie" vie en dehors de ce que ses livres d'histoire ont bien voulu lui enseigner. James possède un fort sens de la répartie et veut toujours avoir le dernier mot. Il manie l'art de la séduction à la perfection. ajouter à ça son sourire de gentleman professionnel et vous possédez une arme de destruction massive capable de faire se pâmer Satan à ses pieds. Enfin, ça c'est ce que James croit, la réalité est tout autre. Généralement, il se fout dans les emmerdes et Irene (sa garde du corps...même si c'est plus compliqué.) doit sauver les meubles derrière. Ah oui, une dernière petite chose; James ne demande pas, il ordonne.
Irene Clearwater est une grande (1m78) jeune femme blonde de 24 ans. Elle doit son allure athlétique à son ancienne appartenance aux Vindicts (un ordre de supers soldats [de vraies machines à tuer] qui ont appris à perfectionner un type de magie lié à leur personnalité, mais qui sont tombés en disgrâce après la guerre...je ne vais pas aller trop en détail, ça risquerait de devenir trop compliqué et au final, parfaitement inutile, ce qu'il faut retenir, c'est qu'Irene cache son statut de Vindict) même si son train de vie actuel pourrait se résumer à : se lever à midi, ne rien faire de sa journée, se coucher à neuf heures du soir. Elle a toujours des cernes noirs sous les yeux et un air blasé sur son visage. Sa personnalité pourrait se résumer à cette phrase: " Je le ferai demain." Elle ne possède aucune motivation, rechigne énormément à se mettre au travail mais finit toujours par le faire en soupirant toutes les trente secondes afin de bien montrer qu'elle ne prend pas son pied. C'est quelqu'un de très sarcastique, qui n'arrive pas à créer des liens relationnels avec les autres. Pour son plus grand malheur, elle est devenue la baby-sitter attitrée de James depuis qu'elle lui a sauvé la vie. Ah oui, elle a beau être un super soldat de la mort, Irene reste une grosse flipette de luxe (autant à cause de ses TSPT que des histoires d'épouvantes que sa mère lui racontait plus jeune). Il est déconseillé de jouer à "Coucou, qui sait?" avec elle, au risque de subir une mort prématurée (littéralement). On raconte, qu'à chaque fois qu'elle sourit, quelque part dans le monde, un bébé se met à pleurer.
- ...et leur relation:
Au risque de briser les illusions de certaines, NON, il n'y a pas d'histoire d'amour entre ces deux zigotos. Pas de battements de coeur un peu trop prononcés lorsque le regard de James se pose sur Irene. Pas de délicates rougeurs sur les joues d'Irene quand Jame lui accorde l'un de ses merveilleux sourire. Ces deux-là se supportent et c'est déjà un miracle au vu de leurs personnalités et leurs expériences de vie diamétralement opposées. James est l'employeur. Irene est l'employée. Le vouvoiement est de mise (au début de mon histoire, après vous pouvez très bien les faire se tutoyer, parce qu'ils finissent par le faire, je m'en moque) même si cela ne les empêche en rien de se lancer des piques : James sur le comportement "Je m'en foutiste" d'Irene et Irene sur...tout ce qui concerne James en fait. Si les événements ne les avaient pas obligés à se rencontrer, ils ne l'auraient jamais fait. Maintenant, ils doivent faire avec. Pour faire simple, cette relation est le parfait cliché du "J'te connais pas, tu m'connais pas mais on va vivre tellement d'épreuves ensemble qu'on ne pourra plus se passer l'un de l'autre"
Nan mais reviens Santa ! Ne prends pas peur comme ça ! C'était juste une rapide présentation des personnages afin de mieux t'aider à les cerner. Après je ne te force en rien à la suivre. T'as envie d'écrire un James qui se sous-estime sans cesse ou une Irene qui a la patate ? Fais toi plaiz !
J'aimerai dire "Voilà, c'est tout ! Je te laisse carte blanche pour la suite, hahaha !" mais ça serait vraiment pas cool de ma part. Je vais donc te donner un contexte. Après si un truc différent te vient en tête, je me répète mais...fais toi plaiiiiiiiz (en souffrant atrocement pour écrire ce OS à la con, of course!).
- Pourquoi ne pas faire pleurer James ? Du style, il vient d'échapper de peu à la mort (merci Irene!) et le réalise brutalement. Il fond en larme en face d'Irene qui ne sait pas comment réagir et lui non plus d'ailleurs (un Bourbon ça ne pleure pas.) - Une Irene bouffée par les réminiscences des massacres qu'elle a perpétré pendant la guerre et un James qui n'arrive (ou arrive?) pas à la comprendre. - Une Irene sacrément esquintée, sortant tout juste d'un combat, qui panse la petite écorchure que James s'est fait en se précipitant à couvert et qui le fait atrocement souffrir - Ou bien des trucs complètement stupides. Irene est arachnophobe, que se passerait-il lorsqu'une minuscule araignée vient faire un petit tour dans la salle de bain de sa chambre. James bloqué dans les vieilles toilettes d'une station essence abandonnée.
Ces deux dernières propositions sont complètement débiles, ne les prends pas en compte...c'est pourquoi, tu vas les prendre en compte, pas vrai ?
Honnêtement, je n'ai pas vraiment de sujet à t'imposer. Tu es libre de faire ce que tu veux, du drame, de l'humour...Tu peux utiliser n'importe quel thème ( du style "Une visite chez le dentiste" ou "James qui voit Irene tuer un ennemi pour la première fois, sous ses yeux"), je ne suis pas compliquée. Je trouve qu'au niveau de l'écriture, il est plus simple de ne pas avoir de sujet trop cadré, l'inspiration n'aime pas recevoir des ordres.
Après dans le pire des cas, si tu as vraiment besoin d'un contexte précis, n'hésite pas à le dire à l'une des modos qui me fera passer le message et je lui transmettrai ma réponse. (lol je dis ça sans même en avoir parlé aux modos, ça sent le plan foireux cette histoire)
Bon...et si tout ce que je viens de dire ne t'inspire absolument pas, alors passons outre et voici l'ultime sujet roue de secours que je sors de derrière les fagots : Après une manipulation foireuse, Ambre se retrouve dans le corps de Lubelly, Lubelly dont l'esprit est toujours présent. Elles peuvent prendre contrôle du corps à tour de rôle mais jamais en même temps. Celle qui n'est pas aux commandes assiste à toutes les actions de l'autre, impuissante. Voilà, je ne pouvais pas faire plus classique <3
A toi de choisir, Santa ! Dans tous les cas, merci de te décarcasser afin de satisfaire mon égoïsme. Pas la peine de trop te prendre la tête sur cet OS, ok ?!
...A la base, j'étais censée faire un truc simple.... | |
| | | Luhn Modération
Egalement connu sous le nom de : Gros Minet Messages : 74 Date d'inscription : 10/11/2016 Age : 88 Localisation : Au coin de tes yeux
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Jeu 1 Déc - 18:46 | |
| Bonfffffour. Cher papa Noël, Je voudrais un bonhomme de neige. Je voudrais un bonhomme de neige en bas de chez moi, ou de l'autre coté du monde. Je voudrais un bonhomme de neige entourés de flocons, ou seul parmi les enfants, ou peut-être… quelque chose entre les deux ? Je voudrais un beau bonhomme de neige qui regarde la vie de ses yeux en cailloux, qui la sens avec son nez en carotte et qui l'écoute avec ses oreilles inexistantes. Parce que les bonhommes de neiges ont un cœur eux aussi, qu'il soit froid comme la glace ou chaud comme la braise. Je voudrais une morale à cette histoire, parce que toutes les belles histoires en ont une. Ou pas. À toi de voir, Papa Noël. Affectueusement, Magnolia Molz. P.S. : il est évident que je suis prête, pour ce vœux, à réaliser celui d'un autre. | |
| | | Taluna Premiers mots
Messages : 5 Date d'inscription : 11/11/2016
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Lun 5 Déc - 0:20 | |
| BON ! Puisqu'il le faut... (Big Brother is Watching You !)
Bondour secret santa !
Je participe donc catégorie écriture (incroyable!) et je peux à peu près tout écrire, mais mes domaines de prédilections sont le Trash (si, si), le noir, le thriller, le fantastique... Enfin bref, si y'a du glauque, ça me plait. Après j'aime aussi faire des textes humoristiques, mais par pitié, je suis réellement nulle pour tout ce qui est Lemon et scène mignonnettes pleines de paillettes, de sucre et de douceur. La chamaloverie c'est tellement pas mon truc que je suis incapable d'écrire un truc mignon si y'a pas d'un coup un ours en peluche tueur qui sort de nulle part pour tuer tout le monde.
Nan, j'déconne. Je peux le faire, mais j'aime vraiment pas ça et je suis pas super douée. Si je tombe sur un secret santa joyeux et tout doux, attendez vous à un échec critique. Ce sera doux et joyeux, mais ça risque d'être nul...
Ca donne envie hein ? 8D
Bref, maintenant passons à ce que j'aimerais recevoir pour ce joyeux secret santa.
Je suis ici en tant que Maitresse du Trash et même si j'aimerais bien lire du trash écrit par quelqu'un d'autre... Ben c'est pas ce que je demande ! (z'avez eu peur hein ?) Sérieux, je sais que c'est pas la tasse de thé de tout le monde, et je ne veux forcer personne à décrire la scène dans laquelle Tata la fée se retrouve avec les boyaux à l'air, même si ça m'éclaterait!
DONC
Qu'est-ce que je veux en vrai ?
Je veux voir Lysandre qui se retrouve catapulté dans le monde fantastique d'Eldarya et qui, comme la gardienne, ne comprend rien à ce qui lui arrive. Qui croise-t-il ? Que fait-il ? Quelle garde intègre-t-il ? Quel est son familier ? Surprenez moi !
quelques contraintes pour corser un peu la chose - et quelques idées pour la faciliter (parce que j'suis trop sympa en vrai) :
-Lysandre se retrouve là sans autre humain de sa connaissance. -Lysandre peut croiser une gardienne arrivée elle aussi par hasard (Taluna par exemple 8D) -Lysandre est doux, Lysandre est frais, mais Lysandre n'est vraiment pas pratique. (j'ai pas pu m'empêcher, pardon). -Vous pouvez zapper certains passages, sauter des événements genre "il était là depuis maintenant dix jours, il s'est passé ça et patati et patata" -Lysandre peut s'entendre avec les chefs de garde. Ou pas. -Vous pouvez aussi l'aider à trouver un moyen de retourner dans son monde...
Bref, vous avez carte blanche en vrai. La seule vraie contrainte, c'est qu'il ne connait absolument personne en arrivant. (Non, il ne retrouve pas Castiel au détour d'un couloir :3)
On récapépéte : Lysandre arrive à Eldarya, il intègre une garde, apprend à vivre comme les gardiens, les côtoie, obtient un familier ... Comment le vit-il ?
Merchi ! Et à bientôt pour le résultat :3
| |
| | | Blop Soupçon fantaisiste
Messages : 25 Date d'inscription : 06/12/2016
| Sujet: Dear Santa Mar 6 Déc - 21:19 | |
| Bonjour ! Quelqu'un que je ne citerais pas, m'a parlé de votre secret santa en me disant que les inscriptions n'étaient PAS terminées du coup désolé du post tardif mais si vous souhaitez lyncher quelqu'un choisissez Layssira Mais bon, je l'a remercie quand même car j'aime beaucoup l'idée. Tout d'abord je ne connais pas l'univers d'amour sucré (et la je me sens très bête de commenter ça un post s’appelant secret santa sur amour sucré sur un forum s'appelant Amour sucré fanfictions) Bref. Donc je préférerais devoir écrire sur un autre thème Ensuite, concernant ma demande, j'aimerais bien un texte parlant d'un personnage ayant le pouvoir d'entrer dans les livres, films, jeux, etc... Le texte peut être court, parler de ce que vous feriez si vous aviez ce pouvoir, parler d'un personnage découvrant son don, ou juste raconter une petite aventure lors de l'un de ses voyages. Sens toi (toi qui recevra cette demande) libre de l'interpréter comme tu le souhaites et ça ne me dérange pas si le personnage visite des univers que je ne connais pas. Merci d'avance PS: Je suis une grosse bouse en orthographe | |
| | | Layssira Cracheuse de feu majestueuse
Messages : 83 Date d'inscription : 11/11/2016 Age : 104 Localisation : Sur la pointe de mes rêves
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Mer 7 Déc - 10:16 | |
| Les inscriptions sont closes , tous les vœux ont été attribués ! (ou devraient l'être prochainement, contactez Lucy pour les précisions) Je précise au cas où malencontreusement quelqu'un oserait se baser sur l'absence de messages officiels signalant la fermeture des inscriptions sur le topic concerné pour penser que les inscriptions sont encore possible. Ce serait quand même dommage. EDIT : Bon bah en fait non. Forum bordélique.
Dernière édition par Layssira le Ven 9 Déc - 8:27, édité 1 fois | |
| | | Lubelly Lubrifiant impérial
Messages : 35 Date d'inscription : 10/11/2016 Age : 107 Localisation : Là où tu ne seras jamais
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Mer 7 Déc - 19:43 | |
| Encore faudrait qu'il y ait quelqu'un qui passe, hein x) Héhéhé ! J'ai senti ton ironie Lay ! J'aime ! | |
| | | Keiiro Voyageur utopique
Messages : 98 Date d'inscription : 12/11/2016 Age : 103 Localisation : Pays des Licornes
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Ven 9 Déc - 14:19 | |
| Oh yeah, j'arrive j'arrive xD Apparemment on a trop besoin de moi alors je me pointe hein Toujours là pour rendre service ( me remerciez pas trop je vais rougir ) ( Oui Luhn je mets des espaces avant mes parenthèses pour toi <3 ) /PAN BREF. Je participe en dessin ( Troll ) écriture pour que tout le monde soit content et que Lucy me tape pas :victime: Vu que jsuis un peu en retard je vais pas faire un souhait trop compliqué. *Pense à quelque chose* Ok, ma tête a décidé de vouloir des patins à glace. Pourquoi pas voir Rosalya essayer d'apprendre à Leigh à faire du patin à glace et que celui galère comme une grosse bouse ? Et puis vu qu'on a toutes les libertés qu'on veut ( hein ) pourquoi ne pas faire arriver un père Noel qui capture Rosa et lui fait subir tout ce qu'il veut afin que Leigh vienne le sauver ( si il arrive déjà à survivre au patinage ) ? Le plus intéressant c'est bien sur de partir dans le wtf complet, je donne aucune limite, aucune logique, juste amusez vous 8D VOILA ( je vous aime ) | |
| | | Lucy Austen Briseuse de Mary-Sues
Messages : 117 Date d'inscription : 10/11/2016 Localisation : Dans ta mère
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Lun 16 Jan - 22:29 | |
| ET VOICI LES TANT ATTENDUS RESULTATS !! J'ai pas encore lu les textes, mais tout ça m'a l'air fort sympathique. Joyeux Noël PAS EN RETARD DU TOUT EVIDEMMENT. - Pour Blop:
Elena est une personne qui aime beaucoup lire. Regarder des séries. En fait, elle aime surtout plonger dans des univers différents. Quitter le monde réel. Il lui suffit de tourner une page, de plonger ses yeux dans le grand écran du cinéma, pour laisser son esprit divaguer.
Mais la réalité se trouve toujours autour d’elle. Cela lui pèse énormément. Elle a besoin de s’évader, d’oublier le monde qui l’entoure, qui l’enserre. Ne pas subir le poids de la vie, de sa personne sur la Terre. La normalité du monde la tue. C’est pour cela qu’elle préfère le fantastique. L’imaginaire. Tout ce qui n’existe pas l’attire indéniablement. Comme un aimant. Comme de nombreuses vies rêvées. Comme si elle n’était pas dans le bon monde. Pourtant, sa famille ne comprend pas cela. Que ce soient ses parents ou son grand frère. Du moins, elle le pense, car ils la reprennent sans cesse sur ses rêveries pour qu’elle revienne à eux. Qu’elle revienne prendre conscience de sa misérable existence. Il en est de même à l’école, si bien qu’elle ne supporte plus d’y aller, surtout pour se concentrer sur des choses concrètes et logiques.
Alors elle prie tous les jours. Elle ne sait pas quoi, mais elle prie, pour s’évader, pour rencontrer la magie, l’irréel, l’indéfinissable. Le bonheur, ou quelque chose qui s’y rapproche. Parce qu’elle sait qu’ici elle n’est pas à sa place. Elle ne l’explique pas, mais elle en est certaine au fond d’elle et veut tout faire pour atteindre une vie qui lui plait.
En cette matinée d’automne, la jeune femme est encore enfermée dans sa chambre à lire. Une toute nouvelle acquisition : Game Of Thrones. Le livre fait parler de lui partout et, une chance, c’est son genre de lecture préférée. Elle l’a donc acheté dès qu’elle en a entendu parler, pressée d’y plonger.
Au fil des pages, elle découvre un univers torturé, des familles déchirées, des villes désespérées. Elle se laisse prendre par les descriptions, elle se laisse emballer par ce monde. Puis, elle bascule.
Elle n’a rien vu venir, trop concentrée sur sa lecture. Mais elle finit par prendre conscience que les images ne sont plus dans sa tête, mais tout autour d’elle. Elle n’est plus en train de lire, elle a son propre rôle dans l’histoire. Tout d’abord, elle se demande si elle s’est endormie sur le livre et qu’elle est en train de rêver. Mais tout parait trop réel…
Il fait froid, très froid. L’Hiver vient. La neige tombe tranquillement, recouvrant le paysage d’une fine pellicule blanche. Le ciel blanchâtre est aveuglant et les quelques arbres alentours ont perdu leurs feuilles. Elena, frissonnante, ne distingue pas grand-chose, les yeux semi-ouverts. Son corps est engourdi, l’air lui glace les narines. Le vent claque contre sa figure, faisant siffler ses oreilles. Cependant, elle croit apercevoir au loin ce qui ressemble à un campement et décide de s’en approcher.
Ses pas crissent dans la neige. Elle n’était pas préparée à cela, elle n’a même pas de chaussures et ne sent plus ses pieds. Au fur et à mesure qu’elle progresse dans la mer de neige, elle commence à reconnaitre de grandes tentes en peau foncée, bravant la fraîcheur de ce désert gelé. Elle pénètre dans ce campement, déambule quelques instants parmi les tentes sans croiser personne. Elle entre dans l’une d’elles et pique une paire de chaussures ainsi qu’un gros manteau.
Puis, la jeune femme entend un brouhaha indistinct. Elle se rapproche de la source de ce bruit. Au milieu du campement, tout le monde est rassemblé devant une estrade en bois sur laquelle trône un haut poteau. Ils attendent tous quelque chose. Elle n’a pas lu ce passage dans le livre. Sans doute pas encore. Elle ne peut rien prévoir.
Une très belle femme habillée de rouge avance souplement entre les flocons au-devant de la foule. Prêtresse de feu, elle fait partie des personnages favoris… Ensuite, une petite fille arrive. Elena croit la reconnaitre par son visage à moitié attaqué par une maladie dont elle a jadis guéri. Portée par des hommes, la petite se fait attacher sur le poteau sans avoir l’air de comprendre ce qui lui arrive. Elle fait face à ses parents au premier rang. Alors que la prêtresse rouge commence une longue prière à l’intention du Dieu du Feu, elle appelle ses parents qui restent impassibles.
A un moment précis de sa litanie, la femme fait signe aux hommes. Ils empoignent des torches et mettent le feu à l’estrade. Les flammes crépitent en dévorant le bois, progressant lentement vers la petite fille, qui crie, supplie, implore. Mais que ce soient ses propres parents ou les autres personnes du campement, personne ne bronche. C’est un sacrifice que tout le monde semble trouver légitime.
Le feu atteint d’abord les pieds de la gamine. Ses hurlements de douleur sont insoutenables, de plus que toujours personne ne bouge, comme s’ils appréciaient le spectacle. Elle se consume petit à petit. Au bout d’un moment qui ressemble à une éternité, la mère commence à s’agiter, à regretter, mais il est trop tard, sa gosse a déjà commencé à cramer et le retour en arrière n’est plus possible. Maintenue par d’autres hommes face au spectacle, la mère doit regarder, impuissante, son enfant se faire immoler en public.
Les cris de la mère et de la petite résonnent en écho dans l’esprit d’Elena. Elle se sent mal, horrifiée du spectacle qui se déroule devant ses yeux. Elle n’avait encore jamais vu quelqu’un mourir devant elle, encore moins de manière aussi affreuse. Elle perd pieds. Un mal de tête lui vrille la cervelle et lui coupe la respiration. Elle se sent mal, mal d’être dans ce monde terrible, sans pitié. Elle s’effondre, paniquée, les yeux fermés, désirant s’enfuir le plus loin possible.
Soudain, la neige s’adoucit. Elle ne mord plus la jeune femme de sa fraîcheur, mais la réchauffe doucement. L’air et l’environnement se fait plus agréable. Elle rouvre les yeux et constate qu’elle se trouve dans sa chambre, son livre à côté d’elle. Le doute du rêve lui revient, mais elle ne veut pas y croire. Pour elle il s’agissait d’une expérience réelle.
Inquiète, elle va chercher son grand frère, en espérant qu’il puisse l’aider à donner une explication rationnelle à cet événement étrange. La maison parait vide, silencieuse, mais ce n’est qu’une illusion. Elle ne cherche pas bien longtemps : elle le trouve dans le salon en pleine partie de Call Of Duty Black Ops II, un de ses jeux préférés. Il traverse le mode zombie sans problème, éliminant tous les humanoïdes infectés en un clin d’œil. Elena s’approche et essaie de lui parler, mais il la rembarre : il n’a pas le temps de l’écouter, il doit se concentrer pour ne pas mourir.
Elle insiste, il la recale à nouveau. Vu la manche à laquelle il est, il ne peut pas se permettre de perdre. En plus, il bat bientôt son score, alors il redouble d’efforts pour survivre à tous ces enragés et chiens de l’enfer.
Tandis qu’elle essaie, vexée, de lui prendre la manette des mains, il la bouscule, et dans un déséquilibre total, elle tombe sur la télé. Une sensation de vertige la percute, ses sens sont tous engourdis et elle a son soudain mal de crâne qui revient. Lorsque qu’elle récupère la maîtrise de son corps, elle n’est plus dans son salon.
Une odeur de brûlé et de soufre persiste tout autour d’elle. L’air inhalé est lourd, chaud, empli de tragédie. La pluie de cendres est douce et continue, bercée par la brise âcre de l’apocalypse. L’épais brouillard l’empêche de savoir exactement où elle se trouve et les faibles rayons de lumière qui passent au travers du ciel noir, laissant d’inquiétants reflets jaunâtres, n’aident pas. Aucun son ne lui parvient autre que l’écho du silence. Tout respire la tristesse et la destruction. Tout respire la mort.
Soudain, un cri guttural interrompt le calme angoissant du lieu. La jeune femme se fige, frissonne, son ventre se noue douloureusement en conséquence d’un très mauvais pressentiment. Deuxième cri. Elle se rend compte que le son se rapproche et commence à percevoir deux petites taches lumineuses bleutées à travers les ténèbres… Au fur et à mesure, elle se rend compte que ce sont des yeux. Mais ce qui arrive n’est pas humain, même s’il en a l’apparence. Cette bête a un visage ensanglanté, déformé par l’horreur de l’endroit. Son corps se décompose sous ses vêtements en lambeaux. Il se déplace laborieusement, claudique lentement vers elle. Puis, il charge.
Alors, Elena court. Elle court pour échapper à ce monstre, elle court pour échapper à cet autre monde. Elle court pour réussir à sortir du nouveau cauchemar dans lequel elle a plongé sans comprendre. Ses pas sont lourds, elle laisse derrière elle des traces dans la cendre fraîche. Elle trébuche, s’écrase dans les résidus noirs, se relève et continue, recouverte par les traces de roches brûlées. Mais bien vite, ses espoirs de fuite sont réduits à néant : une coulée de lave vient lui barrer le passage. Elle se retrouve coincée face au zombie, bientôt rejoint par des congénères. La horde s’approche dangereusement, mais elle a encore un peu d’avance.
Pendant qu’elle longe la coulée ardente, la jeune femme entend au loin un bruit. Un bruit qu’elle connait. Tout d’abord, elle songe à une hallucination : cela ressemble à s’y méprendre à un bruit de moteur. Un coup de klaxon vient chasser ses derniers doutes alors qu’un bus scolaire surgit de la brume. Elena se précipite et se jette par la porte avant restée ouverte.
A l’intérieur, elle découvre avec stupeur que c’est un robot qui conduit l’engin. Sa voix mécanique lui souhaite bienvenue à bord. Sans y prêter attention, elle s’avance entre les sièges. Le bus est vide, sale, les vitres sont brisées et les bouts de verres crissent sous ses pieds. Malgré tout, elle se sent en sécurité. Le véhicule file à travers les zombies vers une destination inconnue.
Sur la banquette arrière, elle découvre une arme de poing. C’est un Beretta 93R, il est chargé. Elena n’a jamais tiré avec une arme à feu, néanmoins il peut toujours servir. A peine l’a-t-elle pris qu’un zombie saute sur le bus, s’agrippe à une fenêtre et rentre. Elle hurle, son corps tétanisé par la peur.
Perdue au milieu de nulle part, sa vie en danger immédiat, elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle ignore où elle est et surtout comment elle est arrivée là. Après l’horreur d’un sacrifice d’enfant, elle subit l’apocalypse. Des larmes roulent sur ses joues. Les secondes semblent durer des heures tandis que le zombie se rapproche tranquillement. Mais dans une montée d’adrénaline, elle lève le flingue sans réfléchir et tire. La bête s’écroule sans un bruit. Jusqu’à ce que le bus s’arrête, elle ne va cesser de démonter les têtes des créatures infestées qui tentent de rentrer, tapie dans le fond du véhicule.
Lorsque les roues se stoppent et que l’IA-chauffeur-de-bus annonce le terminus, elle flippe. Son refuge n’est plus. Contrainte de sortir, elle découvre un centre-ville ravagé. L’air est encore plus étouffant, mais le brouillard s’est légèrement dissipé. La lave a coulé dans les rues. Les lampadaires fracassés au sol, les feux de circulation en piteux états, les voitures cramées ou accidentées et les bâtiments écroulés lui inspirent une réelle inquiétude. Son mal de ventre toujours présent, le stress au plus haut point et la peur qui lui broie le cœur, elle s’interroge. Et si elle était seule dans ce monde, contre toute une armée de zombies ? Comment pourrait-elle survivre, seule ? Déjà, elle les entend arriver.
La jeune femme exécute un bref repérage des lieux, mais n’a pas le temps de trouver de cachette. Elle se défend comme elle peut, tirant dans le tas, mais ils sont des dizaines. Elle ne fait pas le poids. Submergée par la vague de morts-vivants, sa vue se brouille de rouge. Elle s’écroule, c’est terminé. Game Over.
Elle reprend connaissance quelques temps plus tard. Le contact froid du carrelage sur son crâne la fait serrer les dents. Elle a l’impression de s’éveiller d’un nouveau rêve, même si dans ce cas il s’agissait davantage d’un cauchemar. Son frère est penché sur elle, effaré.
« La vache ! Dieu merci t’es en vie ! Vu comment tu t’es écroulée quand t’as percuté la télé, j’ai eu peur de t’avoir vraiment blessée ! »
La sœur le rassure, elle n’a rien, mais préfère aller se reposer. En retournant à sa chambre, elle songe à ces deux mésaventures. Dans les deux cas, elle n’a pas fait exprès, mais il semblerait qu’elle ait pu, d’une façon ou d’une autre, entrer dans ces univers fictifs. Elle ne comprend pas, retourne le problème dans tous les sens, elle ne voit pas comment cela peut être possible. Peut-être que ses prières ont enfin été entendues, qu’elle peut à présent trouver un monde qui l’acceptera ?
Alors, elle pense à un univers où elle aimerait être. Quitte à avoir une espèce de nouvelle capacité intéressante qui lui permette d’y aller, autant l’utiliser dans un sens plutôt positif après ces désastreuses expériences. Un univers joyeux, sans les horreurs qu’elle a pu voir et subir. Elle passe en revue ses étagères emplies de DVD. Elle s’arrête sur de nombreuses boites, en sélectionne. Elle en prend quelques-uns, repose d’autres qui finalement ne lui plaisent pas. Elle voudrait tout visiter en même temps, impatiente d’apprendre à contrôler cet étrange pouvoir. Finalement, l’heureux gagnant est le Seigneur des Anneaux.
Elena démarre son ordinateur, s’installe confortablement sur son lit, perdue dans une tonne d’oreillers et de peluches colorées. Sans doute ne resterait-elle pas longtemps dans ce lit, mais sait-on jamais ce qui peut arriver.
Le film démarre. Elle se laisse plonger dans l’univers de la saga, au milieu des plaines vertes de la Comté. L’effet ne tarde pas à se faire sentir. Bientôt, elle peut humer l’odeur de la nature, sentir l’herbe fraiche sous ses pieds, le vent chaud frotter son visage, le bruit des oiseaux, le Soleil qui caresse sa peau. Et les voix des Hobbits.
Elle s’avance vers le village. Ils sont en pleine fête. Certains jouent de la musique, d’autres préparent de grands plats et gâteaux pour tout le monde. Ils jouent, dansent, courent partout comme si le simple but de leur vie était de s’amuser. Elena sait qu’elle a choisi le bon endroit où aller. Elle adore ces créatures depuis la toute première fois qu’elle a regardé la trilogie.
A peine arrivée, les petits hommes se comportent tous avec elle comme si elle avait toujours été là. Elle se prend aux rires, aux jeux, à l’ambiance magique. Transportée dans le tourbillon de joie, elle découvre un univers où elle a l’impression d’avoir sa place. Elle est heureuse, remercie le Ciel pour ce don qui lui octroie ce dont elle a toujours rêvé. Elle goûte les plats. Ils lui paraissent succulents, bien qu’elle remarque avec une drôle de tête que les ingrédients ont l’air assez étranges. Elle danse, porte les créatures sur ses épaules en courant avec eux. Tout semble parfait. La fête n’est pas prête de finir, elle en oublie rapidement les précédentes péripéties pour se concentrer sur ce monde. En cette douce journée, les rires d’Elena et des Hobbits résonnent dans toute la Comté.
De Keiiro.
- Pour Dyana:
Dans les yeux de Diane se reflétaient la noirceur du ciel et l’éclat froid de ses astres tandis qu’elle avançait lentement, la tête renversée en arrière. Les étoiles clignotaient. Elles semblaient l’appeler à venir les rejoindre, comme des lanternes vacillantes qu’un ami tiendrait pour qu’elle retrouve son chemin. Diane entendait presque leur voix cristalline. « Viens, Diane, aller ! Le monde est plus beau vu d’en haut. » L’herbe haute piquaient ses pieds nus. Ses pieds. « Garde les pieds sur terre, Diane, gémissaient la verdure écrasée. Reste avec nous. Cesse de fuir la réalité avec tes rêvasseries. Tu es faite pour le ciel, Diane, répliquaient les étoiles. Garde les pieds sur terre ! » Diane ne souffla mot et avança. Elle aurait bien voulu partir, elle, monter, briller dans le ciel, en laissant derrière elle toutes les douleurs terrestres. Surtout celle qui lui lancinait le ventre. Une brise glacé ébouriffa ses cheveux et fit tournoyer sa robe, qui glapit d’une voix outragée. Diane bascula sa tête en avant et se frictionna les avants bras, sans savoir pourquoi. Elle n’avait pas froid pourtant. Seulement mal. Au plus profond de son être. « Evidement que si, tu as froid, rétorqua sa robe d’une voix hautaine. Tu as vu dans quel état je suis ? Ah la la ! Si on me voyait… je tombe en lambeau. Qu’est-ce que tu as fait pour me mettre dans cet état ? » Une fois de plus, Diane ne répondit pas. Les robes étaient si superficiels. Toujours à se comporter comme des choses précieuses, à crier son mécontentement et à faire des scènes. Diane ignora sa robe, qui continuait à se plaindre, et continua d’avancer. « Jusqu’à où ? demanda une petite araignée en équilibre sur l’extrémité d’un brin d’herbe. T’en a pas marre un peu, de marcher ? Pis jusqu’à où ? Si tu fais trois pas, tu arriveras chez mes cousins, s’exclama le brin d’herbe sous l’araignée. Ça fait tellement longtemps que je ne les ai pas vus. Dit leurs que tu viens de ma pars, ils seront ravis de t’accueillir ! Hors de question que nous rendions visite à qui que ce soit ainsi vêtus, siffla la robe. Pourquoi ta robe est-elle comme ça ? questionna l’araignée, curieuse. A-t-elle toujours était déchirée ? A-t-elle toujours été si rouge ? As-tu toujours eu aussi faim ? » Diane cria.
Diane leva la tête vers le ciel. Elle voulut saluer les étoiles, mais aucun mot ne sortaient de sa gorge sèche. Tant pis. Le vent froid soulevait sa robe blanche, s’infiltrait entre les troues béants, mais Diane ne bougea pas, car elle ne pouvait avoir froid. Il n’y avait aucun bruit. Aucune voix. Juste les grondement de son ventre. De ses yeux noirs, Diane observa les alentours. En haut, l’infinité du ciel ; en bah, l’immensité de la terre. L’herbe verte s’étendait jusqu’à l’horizon, comme un océan de chlorophylle, balayer ici et là par le vent de la plaine. Ce paysage lui rappelait des histoires. Diane ne savait plus ni qui les lui avaient racontés, ni quand elle avait pus les entendre. Mais elle les connaissait. L’histoire d’un lieu maudit, où les âmes damnées régnaient en maitre. Nul n’osait s’y aventurer. Le silence rendait fout : les cœurs les plus tendres gelaient, les âmes les plus belle y erraient en peine, les innocents se changeaient en monstres assoiffés de sang… « Quelqu’un vient ! gronda le sol. Qui ? Qui ? Qui ? piaillèrent les brins d’herbe. Qui ose nous fouler ? Qui ose me respirer ? demanda le vent. Qui ose s’aventurer sous notre lumière ? s’indignèrent les étoiles. Les hommes, murmura une voix dans le cœur de Diane. Ce sont les hommes qui approchent. » Tous se mirent à hurler. Diane eu mal, au plus profond de son être, une douleur lancinante qui ne l’avait jamais quitter, mais qui devenait brusquement insoutenable. Des hommes approchaient. Ici. Quelle affront fait aux légendes. Diane courut. Le vent s’écarta pour la laisser passer, l’herbe se plia sous ses foulées, les étoiles guidèrent ses pas, le temps lui-même sembla se déformer. La seconde d’après, elle était devant eux. Trois silhouettes robustes, armés, montés sur des grands chevaux. Elle s’arrêta, ils firent de même. Elle entendait des échos déformés, étouffés, comme s’ils essayaient de parler sans en avoir les capacités. Des fous. Des fous. Ils étaient fous, tous. Sauf elle. La douleurs était là, toujours, au fond de son ventre. Diane contempla chevaux, qui semblaient terrifier. L’adrénaline coulait dans leurs veines qui se devinait sans peine le long de leurs cous. Diane pu alors mettre un nom sur la douleur. La faim. Elle avait faim. « Si tu veux être digne de nous, firent les étoiles, alors mange-les. » Diane voulait s’éloigner des douleurs terrestres pour rejoindre le ciel. Alors, elle obéis.
De Luhn. « Joyeux Noël. »
- Pour Keiiro:
Il n’avait jamais été un grand sportif. Déjà à l’école primaire lorsqu’il y avait cours de piscine, il s’était toujours débrouillé pour tomber malade pile le mardi à 14h37 et vingt-huit secondes. La gastro n’envoyait pas de SMS avant de débarquer avec ses grosses valises chez vous, c’était ce que Leigh aimait raconter au professeur de sport. Celui-ci d’abord suspicieux, du fait de voir ce petit garçon constamment bloqué dans les toilettes du vestiaire pendant deux heures, préféra vite passer à autre chose lorsque le dit petit garçon, « si jeune et innocent et pur et innocent mais il l’avait déjà dit », le menaça de révéler à toute l’école qu’il les avait aperçu – lui et Mme Blanchet, la maitresse des CM2 B – jouer à « touche pipi » dans la classe lors d’une pause récré. On pourrait trouver incroyable qu’une telle scène n’arrive à choquer un être si jeune et innocent et pur et innocent mais vivant dans une ferme depuis sa naissance, Leigh était devenu incollable sur le sujet de la reproduction animalière. Alors Leigh fit ce que tout bon élève devrait faire dans ce genre de situation, il menaça son prof et promit de ne rien dire si ce dernier voulait bien lui foutre la paix parce que de un, la piscine c’est dégueulasse tout le monde pisse dedans, de deux, non le produit qui devient rouge au contact de l’urine n’est qu’une légende, de trois, oui, son expérience passée pouvait appuyer ses dires. [Lubelly tient à faire une parenthèse ici afin d’expliquer clairement que NON elle n’a jamais fait pipi dans une piscine parce qu’elle croyait vraiment à l’histoire de ce produit qui devient rouge et puis le nombre de fois où elle a bu la tasse dans ces bassins à la con…] Enfin bref, tout ce premier paragraphe inutile pour vous dire que Leigh et le sport ne faisaient pas bon ménage, donc il est vrai que lorsque Rosalya, l’Amour De Sa Vie, la prunelle de ses yeux, keur keur sur elle, lui avait proposé d’aller faire un tour sur l’étang gelé de Sweet Amoris – qui n’existe absolument pas mais faut bien faire une histoire avec ce qu’on a – afin de faire du patin à glace dessus « comme dans les films », Leigh n’avait pas réussi à se retenir de froncer les sourcils pour exprimer son mécontentement ( et sur l’échelle de mauvaise humeur de Leigh, un froncement de sourcil est égal à un bon gros 8/10 du « Chuis à deux doigts d’exploser, gaffe »). Leigh suggéra à Rosalaya de se faire un ciné plutôt, il serait bien plus aisé de « conclure dans le foin » – comme ils disaient les gens à la campagne – dans une salle sombre les fesses posées sur un fauteuil moelleux plutôt que perdu dans le froid hivernal à se geler les miches et en priant tous les dieux pour ne pas se rétamer la gueule de manière disgracieuse face à la future mère de ses enfants. Ne réussissant pas à comprendre l’allusion à un rapprochement corporel qui semblait assez prometteur, ou alors elle l’ignora délibérément, Rosalya fit la moue. Et lorsque Rosalya faisait la moue, Leigh savait que le combat était perdu d’avance. Au début, il avait cru pouvoir s’en sortir. Il n’y avait personne sur la glace, le soleil brillait, pas un nuage à l’horizon et les patins que Rosalya lui avait offert deux ans auparavant ne lui faisait presque pas mal aux pieds. Il devrait certainement s’amputer de deux ou trois orteils d’ici la fin de l’après-midi, mais ce n’était pas cher payé afin d’admirer le Soleil De Sa Vie s’amuser comme une bienheureuse sur la glace. Il était persuadé que s’il arrivait à la porter tout en patinant le long du lac gelé, sa Merveilleuse Petite Amie le complimenterait à n’en plus finir. Leigh adorait les compliments, – ça le perdra un jour – mais il détestait le sport – ça aussi ça le perdra un jour – et ce qui devait arriver arriva. Par un miracle encore inexpliqué, il réussit à prendre suffisamment d’élan et fonça à toute vitesse sur sa Promise. Promise qui le regarda faire avec de grands yeux lorsqu’il lui passa devant comme une flèche pour aller s’écraser face la première sur la rive opposée du lac. Prendre de la vitesse sur des patins, check ! Savoir ralentir ou bifurquer sur des patins, fuck that shit ! Leigh était un homme, un vrai ! Il agissait toujours avant de réfléchir . - Au lieu de te marrer, tu pourrais venir m’aider ! soupira t-il exaspéré – et ce genre de soupir vaut un bon 9,25/10 sur l’échelle de Leigh. - Tu viens de m’offrir un moment magnifique, mon cœur, gloussa Rosalya en dérapant avec classe devant lui. Ta vitesse était incroyable ! Je ne savais pas que je sortais avec le Bip Bip quoique… - Ne finit même pas ta phrase, grogna Leigh en se redressant avec peine. Il était plus simple de se stabiliser sur de la neige molle plutôt que sur la glace froide et dure, Rosalya lui offrit un clin d’œil joueur doublé d’un sourire condescendant. - Allez vient Princesse. Je vais te montrer comment on patine. Elle lui agrippa le bras et bien malgré lui, Leigh se retrouva une nouvelle fois sur la glace. Le bras de Rosalya lui barrant le dos lui offrait un appui arrière bienvenu et la main qui supportait la sienne lui dictait avec douceur les mouvements à suivre. - Fait glisser tes patins sur la glace, inutile de les soulever ou tu vas encore me tromper avec le sol sinon, souffla Rosalya à son oreille. Je ne suis pas jalouse mais assister à cet accouplement forcé me fait mal… Leigh haussa les sourcils de manière suggestive. - …pour la glace. La pauvre ! Elle devrait porter plainte pour harcèlement sexuel . Leigh fronça les sourcils et manqua de se prendre l’unique caillou rouge qui traînait sur la glace. Première fois qu’il voyait un caillou rouge d’ailleurs, mais il n’avait pas que ça à faire. D’abord apprendre à patiner correctement, ensuite emballer sa copine de manière sensuelle et amoureuse, enfin s’interroger sur l’existence de ce caillou rouge et sur le fait de se savoir en vie. Avec l’aide de Rosalya, il réussit à se pencher, attrapa le caillou et le balança à l’autre bout du lac. Il ne s’était pas attendu à ce que le caillou passe à travers la glace dans un craquement sonore et un PLOUF sinistre. Il s’était encore moins attendu au fait de voir émerger des eaux frigorifiques un gros homme habillé de velours rouge et blanc, l’air furibard. - NON MAIS VOUS ÊTES PAS BIEN !! beugla ce dernier en faisant des grands gestes avec les bras. Ça vous prend souvent de balancer les gens à la flotte comme ça ?! Dégénérés ! Leigh regarda longuement le gros homme barbu habillé de rouges, se disant qu’il lui rappelait vaguement quelqu’un. Mais qui ? Telle était la question. - Oh Mon Dieu ! C’est le Père Noël ! gémit Rosalya à ses côtés. Ah oui. Le Père Noël. Effectivement maintenant qu’elle le disait… - J’suis pas le Père Noël, gamine ! répliqua le vieux en crachant par terre. Je suis son demi-frère du côté de sa mère : le Père Stone. - Le…Père Stone ? répéta lentement Leigh dubitatif. Ne soyez pas stupide, nous n’avons aucune connaissance d’un tel Père dans nos légendes. Le Père Stone n’a jamais existé ! - Parce que vous croyez que le Père Noël existe ? ricana l’homme en rouge en s’allumant une clope. Z’êtes des marrants vous deux. - Ne venez-vous pas juste de dire que vous êtes de la famille du Père Noël ? s’indigna Rosalya les poings sur les hanches. - Ecoute beauté, j’ai dit que j’étais le beau-frère d’un Père Noël pas le beau-frère du Père Noël. - Attendez, vous nous avez dit plus tôt que vous étiez son demi-frère. - C’est pareil gamin, répondit le vieux en sortant un verre de whisky de sa barbe grise. - Euh non, répondit Leigh. Désolé d’insister mais ce n’est pas pareil. - J’ai une vie de famille assez torturée tu vois – et Leigh cru jurer qu’une légère musique de blues s’était mise à jouer en fond sonore pendant que le vieil homme parlait. On ne choisit pas sa famille, gamin, encore moins ses frères même si lui a choisi ma sœur et- - Ok ! Ok ! intervient Rosalya. Là cette histoire devient quasiment trop glauque ! Et si on sautait directement à la partie où vous m’enlevez et où Leigh doit tout faire pour me libérer ? Je commence à avoir froid en plus. Le Père Stone ne répondit pas tout de suite, l’esprit toujours perdu dans de sombres pensées familiales mais il ne tarda pas à obtempérer. - C’est toi qui vois, poupée. D’un claquement de doigt un gros fauteuil rouge apparu sur la glace ainsi qu’un appareil photo dernier cri. L’homme s’installa sur le fauteuil, balança l’appareil photo à Leigh et tapota ses cuisses de ses mains. - Mais d’abord on prend une photo souvenir. Ça fait toujours plaisir les photos souvenir il parait. En plus c’est gratuit. Allez, grimpe sur mes genoux, beauté, que je te fasse découvrir le septième ciel. Ne captant pas le sous-entendu, ou décidant une nouvelle fois de l’ignorer, Rosalya s’avança d’un pas léger vers le vieil homme au crâne dégarni et s’installa sur ses genoux, telle une enfant dans une galerie de supermarché. Tout ça sous le regard perdu de Leigh. - Euh…Rosalya…Je peux savoir ce que tu fous ? - Oh s’il te plaît Leigh ! s’exaspéra le Soleil De Ses Nuits. On n’a vraiment plus le temps pour tes questionnements de héro. La marche à suivre est simple : je me fais enlever parce que j’ai carrément la flemme de riposter, tu viens me sauver après avoir traversé mille dangers, je te donne un baiser chaste sur la joue et on repart bras dessus bras dessous dans le soleil couchant. C’est tout. - Ahem, t’as oublié la photo souvenir, poupée, lui souffla le Père Stone. - Ah oui ! Mais avant de me faire enlever, je prends une photo souvenir avec mon kidnappeur histoire de. - Mais ça ne fait aucun sens ! s’exclama Leigh. Tu n’es pas du genre à te laisser faire et- - Leigh ! s’exclama Rosalya d’un ton sérieux et avec fureur, Leigh vit le vieil homme approuver de la tête. Cette histoire ne fait aucun sens à la base alors arrête de te triturer les méninges où tu risques sacrément de te retrouver dans la merde. - Je ne me triture pas les méninges c’est juste que- Une odeur nauséabonde le coupa dans sa tirade et il baissa la tête afin d’admirer la grosse bouse de vache dans laquelle ses jambes baignaient jusqu’aux mollets. - Qu’est-ce que je disais ! grommela Rosalya en levant les yeux au ciel. Allons-y Philibert, si nous restons là, il va perdre trop de temps en questionnements inutiles. - Et la photo ? - Au diable cette maudite photo ! On prendra un selfie ensemble plus tard ! Avec un dernier sourire mauvais pour Leigh, le vieil homme claqua sinistrement des doigts et lui, le fauteuil ainsi que sa chère et tendre Rosalya s’évaporèrent dans la nature. - NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! hurla Leigh les bras tendus vers le ciel et en tombant à genoux par terre (ou plutôt dans la bouse dans un merveilleux SPLOURCH sonore). Qu’allait-il bien pouvoir faire sans l’Amour de sa Vie à ses côtés ? Il fallait absolument qu’il aille la délivrer des griffes de cet infâme Père Stone. Un mouvement sur la rive opposée du lac attira son attention et qu’elle ne fut sa surprise en se rendant compte qu’il s’agissait de l’Amour De Ses Rêves Les Plus Doux et de l’horrible Père Stone jouant au poker, les jambes bien au chaud sous un kotetsu japonais. - Mais je peux savoir ce que vous foutez tous les deux ! hurla Leigh, héros indigné et incompris de cette histoire. - Bah quoi ? répondit mollement Philibert (parce que oui c’était son vrai nom !). - Vous n’étiez pas censé l’enlever ?! s’emporta Leigh en essayant de se redresser mais la glace ne tarda pas à lui rappeler à quel point il était gauche sur des patins. Un bleu de plus sur les fesses, un ! - Y a des bouchons sur le périph’, rétorqua Phil sans lever les yeux de ses cartes. Et puis on n’a plus vraiment le temps de vivre une histoire trépidante. Contente toi d’arriver jusqu’ici et je te rends ta belle. - Oh Leigh ! s’exclama amoureusement Rosalya. Sauve-moi ! Tu me laisses en tirer une ? ajouta-t-elle à l’intention du Père Stone et de sa clope. Ce dernier dans sa grande générosité lui tendit son paquet de cigarette mais rappelez-vous les enfants ! FUMER C’EST MAL ! FUMER C’EST LA MORT ! FUMER TUE ! FUMER VOUS VOLE VOS ÂMES ! NE FUMER PAS ! Rosalya s’en alluma une et en tira une latte. - Je relance, annonça-t-elle nonchalamment la clope au bec. De son côté de la patinoire, Leigh était au bord de l’explosion. Ils voulaient jouer à ça ? Ils voulaient vraiment jouer à ça ? Ils ne savaient pas ce qu’ils venaient de provoquer. La bête qui dormait en lui depuis toutes ces années et qu’il n’avait jamais osé réveiller de peur des conséquences, il allait lui mettre un gros coup de pied au cul aujourd’hui et leur montrer à tous ! Fini le couturier timide et serviable ! Bonjour à l’homme au caractère ténébreux et aux réactions dangereuses ! C’est ainsi que Leigh entama sa longue traversée du lac gelé…en rampant. Oui. En rampant. Pas con le Leigh ! Cela lui permettait d’aller beaucoup plus vite en plus de gagner un bonus d’xp de +8 en discrétion. Vraiment pas con le Leigh ! C’est le corps tremblant qu’il arriva pratiquement à l’autre rive, là où se tenait sa Chère et Tendre en train de jouer au Monopoly avec le Père Stone parce que ce dernier l’avait accusé de tricher au poker – la vérité est qu’il est juste très nul concernant tous les jeux de cartes mais il se refuse à l’admettre. - Rosalya me voil- avait commencé Leigh d’une voix faible, épuisé par son rampement. Dur d’être le héros de l’histoire. Mais dans un POP sonore une étrange créature lui barra le passage. Elle avait le corps d’un lion gigantesque, de grandes pattes munies de griffes acérées et une longue queue jaunâtre qui se terminait par une touffe de crins marron. Quant à sa tête, c’était celle d’une femme, Leigh ne réussit pas à retenir un cri terrifié à la vue de cet étrange animal. - Bonjour ! le salua joyeusement la tête de femme. Je suis Usurla Mirandalis Beolivais de la Haute Magantus Inexelas. Je serai votre guide durant cette ultime épreuve afin de savoir si vous êtes digne d’être appelé héros. Ravie de vous connaître. - Vous êtes un sphinx, bégaya bêtement Leigh en l’observant les yeux écarquillés. -Ouuh ! J’ai affaire à un petit malin, on dirait, se moqua le sphinx en dévoilant une rangée de dents blanches parfaitement alignées. Boss, je peux commencer ? Le Père Stone se contenta de hocher la tête, trop occupé à zieuter le pion de Rosalya qui se rapprochait dangereusement de la rue de la Paix, là où il avait placé ses deux hôtels particuliers. Il allait la saigner à blanc. Au sens figuratif évidemment, on n’était pas chez les sauvages ! - Bon alors commençons ! déclara le sphinx avec enthousiasme. Si tu sais résoudre mon énigme je te laisse passer. Donne-moi une mauvaise réponse et je te dévore. Facile comme règles, non ? Se faire dévorer vivant par la créature n’apparaissait pas comme un détail à négliger mais après s’être cassé la figure une bonne vingtaine de fois, avoir eu les mollets recouvert de bouses et avoir rampé sur plus de trente mètres ( TRENTRE MÈTRES que diable !), il en avait plus que marre et était bien décidé à jouer le tout pour le tout. - D’accord, répondit-il avec lassitude. Posez-moi votre question. - Qu'est ce qui le matin marche à quatre pattes, le- - L’Homme, l’interrompit Leigh d’un ton plat. Le sphinx le regarda, suffoqué. - Comment avez-vous su ? - Vous êtes sérieux ? s’exclama Leigh. De nos jours, on retrouve même cette énigme dans les carambars ! Donnez-m ’en une autre ! Sur le coup Leigh avait été très con. Après tout, il avait réussi à répondre à l’énigme du sphinx, bon sans le prestige qui allait avec, mais seul le résultat final comptait. Et voilà, qu’il donnait une seconde chance à la bête pour qu’elle se remplisse l’estomac. Les yeux jaunes du sphinx brillèrent d’une lueur mauvaise lorsqu’il prononça sa deuxième énigme. - Quel est mon nom ? - Usurla Mirandalis Beolivais de la Haute Magantus Inexelas. Le sphinx vérifia sur la médaille qu’il portait autour du cou, effectivement il y était inscrit : Usurla Mirandalis Beolivais de la Haute Magantus Inexelas. - Mais c’est impossible ! s’écria le sphinx. Même moi je ne suis pas capable de le retenir en entier. - Tout est possible quand on s’en donne les moyens, gamin, expliqua Leigh en posant une main condescendante sur le haut du crâne du sphinx. Un jour tu comprendras. Comme par magie, et comme s’il était devenu le meilleur patineur de tous les temps, Leigh passa à côté du sphinx et alla se positionner devant la table de jeu de Rosalya et du foutue Père Stone qui venait de se faire plumer au Monopoly. Leigh *d’une voix ténébreuse et au sourire parfait* : On rentre à la maison, bbey ! Rosalya *des cœurs dans les yeux* : Oh Leigh ! Ils vécurent heureux mais n’eurent pas beaucoup d’enfants car Leigh ne réussit jamais à conclure dans le foin. Le pauvre. HAPPY END ! De Lubelly. Oui enfin bon, j’crois que c’est pas une grosse surprise. « Note de l’auteur (lol « auteur ») : Don’t judge me ! T’as dit que tu voulais du WTF. »
- Pour Lasthop, Songe d’une nuit d’été:
- Putain c’que vous pouvez être cons, les mecs.
Le grognement de Castiel, qui s’élevait de l’autre côté de la poupée gonflable, fit ricaner Armin et Alexy.
-C’est toi qui te marie demain, mec, lui répondit Armin sans méchanceté.
Sans ménagement, le jeune homme écarta la créature de latex, et les foudroya du regard. - Du moment que vous ramenez pas de strip-teaseuses et que vous faites pas trop chier, ça devrait bien se passer, grinça-t-il.
- T’inquiète, on n’est pas à LA, dit Alexy avec un léger accent américain. Aucun risque que tu te retrouves marié dans la nuit.
Castiel secoua la tête, sidéré par le degré de bêtise de ses compagnons. Enterrement de vie de garçon, mais qu’est-ce qui lui avait pris d’accepter ces conneries ? Maintenant il était là, dans un bar miteux, coincé entre les jumeaux et un Lysandre abîmé dans la contemplation passionnée quoique vaseuse du mouvement de ballons en forme d’organes génitaux masculins.
Putain, ils étaient tombés bas.
Il aurait pensé qu’Alex aurait fait les choses en grand, au moins. Après tout, c’était ses supplications qui l’avaient convaincu, et puis l’envie de boire un bon coup pas à ses frais pour une fois. Alexy avait aussi ajouté que la plupart des gens normalement constitués ne se marieraient pas le lendemain de leurs résultats de bac, et qu’ils devraient attendre un bon moment avant de pouvoir refaire ça.
Il n’avait pas complètement tort, alors Castiel avait laissé faire. Maintenant, ça avait commencé depuis même pas dix minutes, et il avait déjà envie de se tirer.
Donner une chance aux jumeaux ? Ouais, il n’en avait pas très envie. Mais d’après ce qu’il avait compris, Lysandre y avait participé. Lysandre ayant un esprit légèrement meilleur que celui de la grande majorité des débiles qui peuplaient la planète (qui semblaient d’ailleurs particulièrement concentrés dans l’immédiate proximité de Castiel, si vous vouliez son avis), il pouvait patienter encore… Allez… Un bon quart de seconde.
Parce que c’était lui, hein.
Le quart de seconde fut heureusement suffisamment satisfaisant pour le convaincre de rester.
En effet, un groupe de fille débarqua sur la scène aux planches pourries. Avant même qu’elles n’aient attrapé leurs instruments, Castiel tressaillit.
Ouah. Y’avait du matériel.
Et si vous vous posez vraiment la question, il parlait des instruments. Eh, il était presque un homme marié, quand même. Après quelques regards vaguement langoureux, elles commencèrent à jouer.
Ok, décida Castiel, quasiment sonné, ils avaient fait les choses en grand. Il entendit Lysandre se pencher vers et lui dire distraitement le nom du groupe, qu’il oublia presque aussitôt.
Leur musique… Leur musique. Incroyable. Juste incroyable.
Alexy, en hurlant à son oreille, lui expliqua que ce bar avait été le seul à accepter ces sauvages ici. Castiel sourit.
Il avait bien fait de laisser s’échapper et disparaître ce petit instant de doute.
Le reste de la soirée serait peut-être un peu flou, dans son esprit. Il but. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Il monta sur scène et joua, ce qui fit son petit effet, surtout quand il retira sa chemise devant un public totalement blasé, composé en effet en majorité d’épais routiers qui boiraient leurs bières quoi qu’il arrive.
Ah, ces jeunes, tous des excités, commentèrent-ils sans doute en secouant la tête, sourds à la musique, aveugles à l’amusement, imperméables à la folie.
En tout cas, à un moment, il se retrouva dehors, à fumer sa clope. Il soufflait tranquillement sa fumée, quand il entendit des pas au-dessus de lui. Des pas un peu feutrés, comme si on marchait avec des chaussons. Et puis, suivant les pas, un long soupir.
Il leva les yeux. Sur un escalier métallique, au premier étage, se trouvait une fille. Son esprit était étonnamment clair, pour quelqu’un qui avait autant bu que lui, mais ça ne l’empêcha pas de parler, ce qu’il n’aurait certainement jamais fait sobre.
- Salut, dit-il.
Bon, il n’était pas aussi expansif que d’autres, mais le mot fit sursauter la fille. On aurait pu penser qu’elle se réfugierait chez elle dans l’instant. Un curieux concours de circonstances fit qu’elle ne pouvait pas dormir, qu’elle était fatiguée, qu’elle avait envie de dévorer le monde entier, et que parler avec un musicien bourré ne lui parut pas si stupide que ça.
- Salut, répondit-elle.
Elle fronça les sourcils. Quelque chose, dans le timbre de cette voix un peu rauque, au timbre grave, lui rappelait très vaguement un petit rien. Comme une cloche qui sonne, et dont on a oublié depuis combien de temps elle résonne. D’ailleurs est-ce encore elle, ou juste un écho ? Connaît-elle seulement cette voix ?
Bah, qu’elle la connaisse ou pas, il était soûl, il ne se rappellerait de rien le lendemain.
- On se connaît ? demanda-t-elle.
Il se leva, et alla s’appuyer sur le mur en face de son escalier. De là il la voyait distinctement, et le contact visuel s’établit pour la première fois. Elle le reconnut et secoua la tête. Ben voyons. Au moins, leur musique n’était pas trop mal, à l’étage du dessous.
Forte, hein, mais pas trop mal.
Elle se nota mentalement qu’habiter au-dessus d’un bar, c’était sympa si on avait des boules Quiès pour les jours où on voulait dormir.
- T’as eu ton bac ? lança-t-elle.
Castiel la connaissait.
Il voulait dire : il savait qu’il la connaissait. C’était sûr, il l’avait déjà vue, il était même convaincu qu’elle était dans sa classe. Mais son nom lui échappait. Il espérait vraiment qu’il pouvait mettre sur le compte de l’alcool de ne pas se souvenir de son nom, sinon ça voudrait dire qu’il s’était foutu de Lysandre toute l’année pour ne pas connaître les noms de tout le monde dans la classe alors qu’il n’en était pas capable non plus - ce qui serait franchement moyen.
Ouah, sa dernière pensée lui paraissait très embrouillée. Il n’avait peut-être pas l’esprit aussi clair qu’il le pensait, finalement.
- S’ils se sont pas plantés dans l’affichage, marmonna-t-il. La tronche de Delanay quand elle m’a filé mon relevé… ajoute-t-il avec un sourire mauvais. Et toi ?
La fille eut un rire.
- Et avec mention s’il te plaît !
Il hocha la tête. C’était une bêcheuse, elle ? Elle ne l’avait pas marqué pour ça. … Ouais, elle l’avait pas marqué tout court, mais c’était pas la question, le truc c’était qu’elle lui était pas antipathique. Il hocha la tête de nouveau, tira sur sa cigarette, renversa la tête vers l’arrière, et en souffla une bouffée. La fille paraissait hésiter. Il devinait la question qu’elle avait envie de poser, mais il n’allait pas lui faciliter la tâche.
Elle se jeta à l’eau, et il sourit derrière sa main. Tout le monde ne l’avait pas fait. Rosalya elle-même avait reculé prudemment, soutirant ses informations à Lysandre. Peggy n’avait pas osé approcher les personnes concernées, ni celles qui étaient au courant. Elle en crevait d’envie, mais elle n’avait pas osé.
Il était un minimum flippant, quand même, comme mec.
- Donc, tu permets, je te demande, tu te maries demain ?
Elle souriait.
- Il paraît.
- Félicitations.
- J’l’ai pas entendu beaucoup, ce mot-là.
Elle haussa les épaules. Concrètement, elle n’avait aucune raison de le féliciter. Elle le faisait parce que ça se faisait, c’était tout, et ça lui allait très bien comme ça. Et puis, c’était un joli mot.
- Pourquoi ?
Rictus.
- Parce qu’on peut pas faire mieux pour faire chier ses parents. Faire chier, ça me va.
Elle eut une moue. Elle n’était pas surprise.
- Eeeet ? demanda-t-elle sans dissimuler son amusement. Tu as la trouille ?
Il secoua la tête.
- T’as de la chance que je sois de bonne humeur, gamine, lança-t-il entre l’espace qui les séparait. La pousse pas trop quand même.
- Tu as peur que je sois une informatrice de Peggy ? répondit-elle, tout aussi grinçante, un sourire moqueur sur le visage.
Elle ne savait pas trop d’où cette tranquillité, cette familiarité lui venait. Castiel n’était pas réputé être quelqu’un de facile à approcher, pourtant, mais elle n’était pas exactement des plus accessibles non plus, normalement. Mais là, les choses se passaient. Simplement. Il n’y avait pas de jeu particulier, que ce soit de séduction, ou simplement s’interroger sur le regard que les autres pourraient porter sur eux.
- Si tu en étais une, je te pèterai quelque chose, répondit Castiel.
- Rien ne t’oblige à être aussi franc.
- … J’ai p’t’être un tout petit peu la trouille.
Elle attendit. Décidément, il y avait quelque chose dans l’air, ce soir-là. Un souffle frais, un vent de confidences. Cela donnait à la nuit noire une ambiance feutrée qui ne lui déplaisait pas. Une ambiance un peu inquiétante, aussi, mais terriblement réjouissante.
- Sinon, je pense que je causerai pas à une presque inconnue à trois heures du mat’ derrière un bar. Sans offense.
- Je me vexe pas, mon grand. Il faut bien que j’ai plus peur d’autre chose pour parler à un presque inconnu à trois heures du mat’ derrière un bar. Sans offense.
- Je me vexe pas non plus.
Un bref silence.
- Je dois avoir trop d’alcool dans le sang pour ça.
- C’est clair, sinon tu m’aurais sûrement balancé ton paquet de clopes à la tronche, et tu te serais rendu compte qu’après que c’était très con.
Il leva les yeux vers elle.
- Tu viens de m’insulter là ?
Sourire innocent.
- Je n’oserai jamais.
Le silence s’installa, s’épaissit. Il en devint inconfortable, commença à leur coller à la peau. Il fallait que la prochaine chose que l’un d’entre eux disent réussisse à réinstaller le bizarre charme de cette nuit d’été.
- Tu as peur de quoi, toi ?
La question parut curieusement enfantine, mais elle sauta presque sur l’occasion. Pas qu’elle avait tellement besoin, ou envie d’en parler, simplement elle avait envie de faire durer le moment, encore un peu. Encore un peu plus.
- Ben, c’est fini.
- Le lycée ? Tu t’attendais à quoi ?
- Pas à l’éternité, grinça-t-elle. J’aime pas ce qui dure, j’aime pas la permanence. Ça fait juste bizarre.
- T’as qu’à rester habiter chez papa-maman.
Elle explosa de rire. Il ne s’y attendait pas, pour tout dire. Il s’attendait à des cris, à ce qu’elle lui balance quelque chose, peut-être. Mais elle riait.
- C’est pas trop dans mes plans, mon grand. En fait, pour le moment, mes plans c’est ailleurs. La Turquie, peut-être. Ou la Chine. Ou l’Inde. Ou le Japon. Ou l’Australie. Ou le Brésil. Ou la Nouvelle-Zélande. Ailleurs, quoi.
- J’m’appelle Castiel, sinon, marmonna-t-il.
- Je sais, mais tu as oublié mon prénom, alors je t’appelle mon grand.
- Bah écoute, gamine. Tu pars. Je vois pas de quoi t’as peur. C’est ce que tu veux, non ? Alors ferme-la et fais-le.
- Ce que tu peux être simpliste, mon grand. Pourquoi tu as peur de te marier, toi ?
Il eut un haussement d’épaules.
- J’ai peur de faire une connerie et de dire « non » au mauvais moment juste pour voir ce que ça fait.
Elle rit. Et son rire voulait dire « Menteur ». C’était dommage, quand même, parce que le mensonge rompit le charme. À moins que ce ne soit juste la cigarette de Castiel, en s’éteignant. Il lança sur le sol son mégot et l’écrasa.
- Allez, so long, gamine.
- So long, cow-boy.
Alors qu’il s’éloignait, son nom lui revint. Ellia. Il se retourna. Elle regardait le ciel.
- Hé, Ellia.
Elle tourna la tête vers lui.
- Tu dirais quoi si je venais avec toi ?
Elle écarquilla les yeux.
- Si on se barrait ensemble en Turquie, ou en Chine, ou en Inde, ou où tu veux. Juste voir où ça mène. Toi tu bougerais, moi j’aurais plus trouille. On se tire ensemble, et on est tranquilles.
L’idée lui plaisait bien, pour tout dire. Sa soudaineté, sa violence, son rejet complet des plans établis. Seulement, elle ne pouvait pas lui dire oui. Quelque part, elle savait que c’était une jolie idée, mais que ça ne fonctionnerait jamais.
- Bah, Cast’. Tu sais bien que tu le feras pas. Et puis demain, ce sera plus pareil. On le sait tous les deux. Regarde, tu m’as menti après même pas dix minutes de conversation. Ce serait cool, hein. Tu jouerais de la guitare, moi je trouverais un truc à faire. On se marrerait toute la soirée. Le jour d’après, par contre, on se demanderait pourquoi on est là. Je veux pas me demander ça. Toute seule, je suis pas obligée.
Il hocha la tête. Elle avait raison. Il n’était pas du genre à suivre ce qui était raisonnable, normalement, mais là, il accepta de s’y conformer.
Pour une fois.
- Bon, ben bouge bien.
- Marie-toi bien.
Et Castiel s’éloigna.
Le lendemain, à seize heures trente, il avait la bague au doigt.
Et Ellia avait mis les bouts. En Turquie, peut-être. Ou en Chine. Ou en Inde. Ou au Japon. Ou en Australie. Ou au Brésil. Ou en Nouvelle-Zélande.
Ailleurs, quoi.
De Dyana.
| |
| | | Lucy Austen Briseuse de Mary-Sues
Messages : 117 Date d'inscription : 10/11/2016 Localisation : Dans ta mère
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Lun 16 Jan - 22:30 | |
| - Pour Lubelly:
"L’ennui, lorsqu’on se retrouve du jour au lendemain baby-sitter d’un gosse de riche, c’est justement de se retrouver baby-sitter d’un gosse de riche.
Irene Clearwater se répétait chaque jour cette phrase en cherchant à se rappeler ce qui la retenait ici. Certes elle n’usait pas forcément des bonnes méthodes pour se donner du courage, mais sa démotivation était telle qu’elle soupirait avant même de s’éveiller le matin.
Il lui fallut une bonne heure pour émerger et encore une de plus pour se débarrasser des draps pour rouler sur le côté et se recoucher. Elle n’avait aucune envie de se lever et rien ne pouvait l’y forcer. Un petit tintement cristallin vint pourtant lui chatouiller l’ouïe et elle plongea la tête sous les coussins en grognant. Rien, hormis peut-être ça.
Elle avait hérité de la lourde charge de James, jeune héritier de la noble et prestigieuse famille Bourbon après lui avoir inopinément sauvé la vie. Et depuis ce jour, elle lui servait autant de garde du corps que de nounou. Ce satané gosse de riche avait récemment décidé d’investir dans une clochette, lassé de l’appeler à haute et intelligible voix. Il avait lu ça dans l’un de ses foutus livres. Les nobles appelaient leurs domestiques de cette manière et l’idée lui avait beaucoup plu, au plus grand dam d’Irene.
L’ex soldate ignora délibérément ce son qui grinçait à ses oreilles aussi sûrement que des ongles sur un tableau noir, mais fut contrainte de sortir la tête de son oreiller pour décrocher son téléphone – puisque James était du genre à insister par combinés interposés lorsque la clochette ne suffisait pas - , sans même prendre la peine de vérifier l’identité de l’importun.
-Irene ? Où est mon petit déjeuner ? -Au pays des petits déjeuners.
Préférant ignorer le ton offusqué de son jeune interlocuteur, Irene raccrocha et se rallongea. La sonnerie retentit à nouveau, cumulée au son de la clochette, et elle se résigna enfin à se lever, de mauvaise grâce, pour se préparer et descendre rejoindre James.
Celui-ci l’attendait patiemment dans la cuisine, attablé devant une assiette vide qu’il avait probablement sortie lui-même avant de se décourager – ou de se dire que ce n’était pas à lui de le faire.
Il était ainsi, petit prince, incapable de se débrouiller seul. Parfois Irene se répétait que ce n’était pas sa faute, qu’il avait été élevé ainsi, mais elle finissait inlassablement par se lasser de lui trouver des excuses et préférait amplement le charrier.
Sans prononcer le moindre mot, elle fit couler un café noir dans sa tasse favorite, se servit un bol de céréales, enfonça deux tranches de pain dans le toaster et vint s’installer face à James.
-Et moi ?
Un simulacre parfait d’enfant privé de dessert, avec l’air de martyr et les grands yeux brillants. Il n’y avait pas à dire, ce gosse était doué. S’il n’était pas si empoté, il ferait un bon acteur.
-J’ai faim ! -C’est con hein ? -Irene je vais mourir ! -Ca me fera des vacances.
Le bruit caractéristique des tartines brûlées au troisième degré sortant du terrible toaster se fit entendre, et Irene releva les yeux sur son petit protégé.
-Incroyable ! Tes tartines viennent d’arriver du pays des petits déjeuners. T’as plus qu’à aller les chercher. -Mais… -Mais tu vas aller les chercher tout seul comme le grand garçon que tu es. Et en quatrième vitesse en plus. On a pas que ça à faire, alors tu te magnes, sinon j’retourne me coucher. -Tu es d’une fainéantise à peine croyable. -Gosse de riche. -Feignasse. -Vous de même, Monseigneur.
James grogna d’inintelligibles paroles – très certainement une insulte vaseuse qu’Irene ne prit pas la peine de chercher à décoder – et se leva de mauvaise grâce pour aller chercher son pain grillé. Il mangea de tout aussi mauvaise grâce, plongé dans un silence boudeur entrecoupé de soupirs à fendre l’âme et de grondements sourds typiques du chat grognon. James avait dû être un chat dans une autre vie, Irene en était convaincue.
Ils terminèrent leur petit déjeuner et se préparèrent pour leur sortie quotidienne. James ne savait rien de la dure vie à l’extérieur de son cocon doré. Il avait toujours vécu dans cette immense demeure, choyé, protégé, et Irene avait pris à cœur – ou a contre cœur selon son humeur – de lui apprendre la vraie vie. Elle le forçait donc à sortir chaque jour dans un monde hostile, peuplé des créatures les plus abominables qui soient : les gens.
Elle lui enseignait quelques petites choses, que James s’empressait aussitôt d’oublier, et tout recommençait le lendemain. C’était ainsi depuis des mois. Bien sûr il retenait certains trucs, mais peinait à les restituer tels qu’il les apprenait.
Ce jour-là, Irene avait décidé de l’amener plus loin, hors de la ville. Là où il y aurait le moins de monde possible, pour trouver un endroit tranquille et lui apprendre à se servir d’une arme. Alors une fois installée derrière le volant de sa voiture, James à l’arrière en bon passager de taxi, elle prit la direction de l’autoroute.
Après une heure, James se tortillait sur son siège en geignant, cherchant à attirer l’attention de sa garde du corps. Celle-ci l’ignora une dizaine de minutes, mais fut finalement contrainte de l’écouter lorsqu’il se râcla la gorge à plusieurs reprises.
-Qu’est-ce qu’il y a, encore ? -Il faut s’arrêter. -Je crois pas non. -Si. -Non. -Si. -On va jouer à ça longtemps ? -Irene, arrête-toi. -Toujours pas non. -Tu dois t’arrêter ! -Et pourquoi ça ?
James répondit dans un murmure tellement inaudible qu’Irene dut lui demander de répéter.
-Je dois aller aux toilettes, répéta-t-il, bougon. -Et tu ne pouvais pas y aller avant de partir. -Je n’avais pas envie, avant de partir. -Et bien tu vas attendre. -Non. -Très bien, concéda-t-elle.
Sans prévenir – arrachant un couinement de stupeur à James – elle changea brutalement de voie pour emprunter une sortie menant à une station-service visiblement abandonnée. Elle s’arrêta en faisant crisser les pneus de la voiture sur le bitume, et se tourna pour regarder James, attendant patiemment qu’il daigne sortir.
-Je n’irais pas là. -Oh si. -Non. -Alors va faire pipi dans les bois, répondit-elle en redémarrant le moteur. -Très bien ! J’y vais !
Avec un immense sourire, Irene coupa le contact pour de bon. Elle sortit également et s’adossa à la carrosserie pour attendre son protégé.
Après dix minutes, commençant à s’inquiéter, elle s’avança vers les toilettes en râlant. Elle entendit alors James psalmodier son nom et courut pour combler la distance qui la séparait encore lui.
Sa voix provenait d’une porte fermée et Irene observa les lieux. Il n’y avait personne, alors elle se détendit.
-Irene ? -Quoi ? -Ouvre la porte. -Hors de question. -Je refuse d’y toucher. -Pourtant tu t’es bien enfermé là-dedans. -Il n’y avait pas de tâches suspectes de l’autre côté. -C’est répugnant. -En effet. Maintenant ouvre cette porte. -Non.
James couina – ce qu’Irene interpréta comme un miaulement plaintif de chat coincé dans un trou – et elle croisa les bras en attendant de voir ce qu’il allait faire.
-Irene, sors-moi de là. -Nope. -Pourquoi ? -Parce qu’il n’y aura pas toujours quelqu’un pour t’ouvrir les portes. -…Tu n’as pas envie d’y toucher. -Bingo. Alors soit tu ouvres dans les cinq minutes, soit je me barres sans toi.
Et elle quitta les lieux sans plus de cérémonie, rejoignant la voiture en regardant sa montre pour chronométrer son protégé. Voilà qui lui ferait un bon entrainement. Toucher des choses sales équivalait pour lui à déplacer une montagne. Il devait apprendre à se débrouiller seul et Irene se faisait un véritable devoir d’y parvenir, ce qu’elle n’admettrait jamais, évidemment.
Après quatre minutes et dix-huit secondes très précisément, James pointa le bout de son nez sur le parking, sortant à pas de loup – ou de chat – des toilettes pour hommes.
-Félicitation, Mister Bourbon ! Moins de cinq minutes pour sortir de là, chapeau bas ! C’est un nouveau record. -Tu me revaudras ça, menaça-t-il. -Mais oui, mais oui. -Allons-y. -C’est moi qui dis quand on y va. -Et depuis quand ? -Depuis toujours. -Alors on y va quand ? -Maintenant.
James afficha une expression qui se voulait blasée, mais parut simplement hautain et Irene ricana devant son air semi-offusqué. Elle s’installa derrière le volant et James grimpa sur la banquette, croisant les jambes dans une attitude princière.
-A la maison. -Bien sûr, Monseigneur. Tout de suite, Monseigneur. -Tu te payes ma tête ? -Absolument. On est pas prêts de rentrer. -Youpi… soupira-t-il en levant vaguement les bras. -Quel entrain !
Reprenant la route, Irene profita du peu de circulation pour continuer à taquiner James, l’observant par l’intermédiaire du rétroviseur central chaque fois qu’elle en avait l’occasion. Ils firent route vers les plaines, là où se trouvaient les villages laissés à l’abandon, parfaits pour une petite séance d’entrainement en conditions réelles. Et si Irene s’en réjouissait, James n’était définitivement pas aussi ravi à cette idée.
La route défilait derrière les vitres teintées de la voiture, poussant lentement James dans les méandres d’un sommeil pesant, alourdissant peu à peu ses paupières et embrumant ses pensées, laissant Irene seule maitre à bord en attendant la fin de leur périple véhiculé et le début de leurs aventures. "
De Taluna. « J'ai essayé de faire un truc drôle, mais j'suis pas douée pour ça, j'aurais du me contenter de mettre des cadavres dans les coins, quelques membres qui volent et du sang sur les murs, ce serait passé crème. En espérant que ça lui plaise malgré tout XD»
(je sais pas si j’étais censée c/c ça mais je suis en retard donc on va dire que oui)
- Pour Luhn, Bonhomme de Neige:
« Ô toi, neige qui virevolte, dansante Ô toi, glace qui craque, étincelante Que ce corps inerte vos deux esprits enchantent.
Par le vent qui gémit et siffle entre les pins Par le froid de la nuit si calme et si serein Par la terre gelée qui couve au chaud ses grains
Bonhomme de neige anime-toi maintenant ! »
. . .
- MAaaamaan ! gémit une petite voix aigüe étouffée par une épaisse écharpe de laine rouge. Ton sort il marche même pas ! Sourcils froncés, yeux brillants et nez rouge, le petit garçon fixait, boudeur, son bonhomme de neige qui s’évertuait à rester immobile.
La neige craqua doucement sous les pas de la femme s’agenouillant près de l’enfant. - Me dirais-tu que tu ne crois plus au pouvoir de la magie mon cher ? - Je ne dis pas ça maman, répondit doctement le possesseur du petit nez rouge, mais uniquement que je doute du pouvoir de TA magie. Courageux mais loin d’être stupide, le petit être, qui quelques années auparavant avait encore besoin d’aide pour s’essuyer les fesses, courut aussi vite que ces jambes le lui permettaient, ne laissant derrière lui que son rire mutin.
. . .
Je me sens si bien. Une étreinte de glace m’enveloppe. Tout est si calme. Dans l’univers d’ombres qui m’entoure, seules quelques brèches de lumière éclairent un monde d’argent. Des copeaux de douceur m’effleurent de temps à autre et un chant des plus beaux me berce doucement. Je me sens si bien.
D’étranges sensations m’envahissent tout à coup. La lumière est forte. Il y a du bruit partout. Des cris. Des pas. Des vrombissements. Du mouvement. Plus rien n’est calme, tout est action. Des êtres s’agitent à toute vitesse. Certains, de petite taille, volent au-dessus de moi, lançant leur trille à qui mieux mieux. Un autre plus gros gratouille plus loin dans la terre gelée, l’autre là-bas s’étire. Un autre encore court en tous sens. Au ciel, une étrange boule de feu lance sur moi ces rayons brulants. Heureusement pour moi l’air frais me protège. Mais celle-là je ne l’aime pas !
Soudain je le vois, qu’a-t-il de spécial ? Je ne sais pas. Il me regarde. Océan d’amour. Il s’approche, me caresse. Je sais que je le connais déjà. Son touché, son odeur, sa voix. Je l’aime déjà Il baragouine devant moi, les yeux brillant et la bouche pleine de dents. J’ignore ce qu’il dit, mais au fond je crois que l’essentiel je le comprends. Soudain, tristesse, douleur. Il est parti et je suis seul. Seul dans ce bruit, dans ce tumulte, dans cette action. Seul dans cette vie Je pleure.
Le temps passe doucement. Peu à peu, oubliant la tristesse, je découvre ce monde qui m’entoure. Paysage enneigé à perte de vue, foret, ciel, maisons, nuages, Et surtout, la vie, La vie qui saute, la vie qui rampe, la vie qui court ou qui galope, la vie qui picore et qui glisse. Tout autour de moi est merveille, sensation et émotion. Et soudain, il est là, revenu, pour moi, rien que pour moi j’en suis sûr ! Comme je suis heureux ! Bonnet de laine, écharpe assortie, sous son nez rouge il me sourit.
Le temps passe doucement. L’émerveillement passé l’ennui apparait. Certains jours, quand le ciel est bleu, toutes enguirlandées de laine et de doudounes Sortent des maisons de jolies têtes blondes. Lui surtout est là. Avec les autres, il m’entoure de rire, de jeu, de plaisir Mais à chaque fois, le glas du soir sonne, Les têtes rentrent chez elles Dans la chaleur de leur foyer, J’aimerais tellement pouvoir y gouter
Jour après jour, nuit après nuit, Je suis las, immobile Immobile Cela me ronge, peu à peu me dévore Oh rire d’enfants mutins Mon seul réconfort Votre tendresse quand vous me câlinez, Quand vous vous amusez à m’habiller Si seulement je pouvais, moi aussi vous montrer Tout ce que je sais
Je vous ferais visiter mon monde, Si proche et si différent du votre Je vous ferais entendre le vacarme du flocon brisant la nuit profonde Je vous apprendrais les noms de toutes mes étoiles Je vous chuchoterais les cachettes de graines des écureuils du quartier Je vous expliquerais la tendresse de la glace et la chaleur du vent Rêverie mélancolique Fantasme irréalisable Torture d’espérance
Qui suis-je ? Pourquoi suis-je donc là ? A quoi bon exister si je ne peux bouger ! Jamais je ne pourrais voyager ni même agir Aurais-je vraiment vécu avant de mourir ! Les délices de l’amour, le partage, l’amitié Tout hors de portée ! Etre atone, je ne peux communiquer. Je ne peux rien faire, je suis si inutile Même ce qui se trouve dans mon dos m’est inaccessible !
Mais quel dieu moqueur m’a-t-il donc crée ! Est-il si cruel pour ainsi s’amuser Je hais tout de ce monde Il est bien trop bruyant, a une déco pourri Le ciel est toujours gris et les animaux sont à mourir d’ennuie J’ai hâte que tout se termine, que je disparaisse ! Laissant derrière moi Et la splendeur des étoiles Et le doux chant des Merles
Il est temps désormais, que Perséphone quitte les enfers Que l’hiver remballe son blanc manteau, son givre et ses flocons Pour que le printemps puisse pointer le bout de son nez tout vert, bleu et violet Ma colère fond reste l’amour L’amour de ce monde peut être pas fait pour moi L’amour de ces êtres qui vivent ici-bas Sous mon corps palpite la terre Impatiente et brûlante de germer à nouveaux
J’ai chaud. Je souffre. Petit à petit, inflexiblement, je disparais. Mon corps me quitte et m’emporte, Chaque heure plus vers ma fin. Que laisserais-je ? Une flaque d’eau. Lamentable.
Il me regarde. Triste. Mais heureux de souvenir. Au fond, est-ce lui ou moi qui s’en va ? Je ne sais pas. Je lègue un seau plein de souvenir, d’émerveillements et puis des rires Je pars sans peurs, sans amertumes Après tout, la lutte Appartient aux vivants
Je fonds Je pars Peu à peu Disparait Dans le sol Au revoir La fin Est un nouveau Départ
De Blop.
- Pour Taluna:
Jour 1. Eveil.
Lysandre ouvrit un œil, puis l’autre. Retint un grognement en constatant qu’il avait le nez dans l’herbe – indication que ses habits victoriens étaient sans aucun doute dans la même herbe, et parsemés de tâches de terre. Le jeune homme se releva prestement, tout en époussetant ses habits. Ce faisant, il observa le paysage l’entourant.
Il se souvenait parfaitement être parti se promener afin d’échapper à une sempiternelle discussion entre ses parents et Leigh concernant la décision de Leigh d’ouvrir une boutique de vêtements en ville. Le jeune homme s’était ensuite égaré dans les bois, et avait erré pendant une dizaine de minutes avant de se retrouver dans une clairière pour le moins originale. Il avait ensuite marché sur quelque chose de mou, puis s’était senti comme soulevé.
Après cela, la seule chose que sa rétine semblait avoir enregistrée était un flash de lumière blanche.
Lysandre se redressa un peu plus, tentant d’évaluer sa position. Il se trouvait dans une clairière semblable à celle dont il se souvenait, mais quelques détails ne collaient pas. La forme des arbres, et même la végétation avoisinante, ne ressemblaient pas à ce à quoi il était habitué à voir autour de la ferme de ses parents. Elle s’apparentait beaucoup plus à la végétation d’une forêt qu’à celle d’un petit bois, ce qui n’était pas pour rassurer le jeune homme. Les feuillages des arbres étaient trop denses, lui permettant à peine de voir le ciel alors que d’ordinaire il aurait pu discerner le toit de la ferme de ses parents sans problème depuis sa –supposée- localisation.
A ses pieds se trouvait un cercle, formé de champignons, une disposition pour le moins étrange et peu naturelle à ses yeux.
Dans l’objectif d’attraper son téléphone et d’utiliser une fois de plus cette très utile application de localisation, Lysandre commença à fouiller les poches de sa veste. Peine perdue, il devait avoir laissé le téléphone sur le guéridon de l’entrée, persuadé de ne pas en avoir besoin lors de sa promenade.
Pendant ce temps, son environnement se faisait plus oppressant, menaçant, écho de sa propre perplexité et de la panique qui commençait lentement à le gagner. Fermant les yeux, il entreprit de se masser les tempes tout en se murmurant à lui-même, serrant les dents : - Il doit y avoir une explication logique, il doit en avoir une…
Mais quand il rouvrit ses yeux si singuliers, ce fut pour retrouver la même clairière inconnue devant lui. Laissant tomber ses bras de découragement, il entreprit d’observer un peu plus le paysage l’entourant. Un petit chemin semblait serpenter depuis la clairière dans les arbres, disparaissant ensuite de sa vue pour se perdre dans la forêt. Ou vers une aide potentielle, lui souffla une voix intérieure, sa conscience sans doute.
Estimant qu’il n’arriverait à rien en restant les bras ballants dans son cercle de champignons, le victorien, hésitant, s’engagea sur le sentier.
L’arpentant pendant de longues minutes, Lysandre entendit des bruits qui n’avaient rien de rassurant – quels que soient les habitants de cette forêt, certains n’avaient pas l’air très amicaux. C’est sur cette pensée qu’il pressa le pas, souhaitant sortir au plus vite de cet endroit inhospitalier. Il parvint enfin à l’orée de la forêt, et aperçut au loin un bâtiment singulier, qui n’était définitivement pas la ferme de ses parents. Alors qu’il le contemplait, interloqué, son esprit lui insuffla un nom, tiré de romans fantasy : citadelle. Car c’est bien à cela que ressemblait le bâtiment qu’il discernait. Son architecture unique, et sa flèche s’élevant vers le ciel n’étaient pas sans lui rappeler Minas Tirith, la cité blanche du si connu Seigneur des Anneaux.
Lysandre secoua la tête, interdit devant ce spectacle. - Mais où… ? laissa-t-il échapper en un souffle.
Les yeux écarquillés, il entreprit de se diriger vers le portail imposant de la citadelle, espérant y trouver une explication, ou du moins de l’aide.
Alors qu’il le franchissait, ce qu’il avait considéré sur sa droite comme une sculpture représentant une créature mi-homme mi- phacochère se mit à se mouvoir dans sa direction, menaçante. Etouffant un cri dans sa gorge, Lysandre se mit à courir en direction de la base de la citadelle, espérant y trouver de l’aide. Un regard en arrière lui apprit que la créature le suivait, courant lourdement derrière lui. Avisant sa trajectoire, il réalisait qu’il allait arriver dans une zone fréquentée par d’autres personnes et potentiellement semer la créature lorsque deux silhouettes lui bloquèrent le chemin, le forçant à s’arrêter.
Reprenant sa respiration, il les interpella : - Excusez-moi messieurs, pourriez-vous m’aider, cette créature me poursuit et… Le jeune homme s’arrêta en plein milieu de sa phrase en réalisant que ses interlocuteurs ne le regardaient pas. Ils contemplaient même avec amusement la créature qui était en train de les rattraper.
Le premier, au teint basané et aux cheveux blancs, se contenta de sourire, tandis que le deuxième, visiblement borgne et possesseur d’une tignasse noire, lança soudainement : - Eh bien Jamon ! Un peu de sport ne fait jamais de mal à personne ! Puis, se tournant vers Lysandre : - Un fuyard, hein ? D’où viens-tu toi ?
Interloqué, le jeune homme mit un moment à répondre, pendant lequel la créature – Jamon apparemment – les avait rejoints. Celle-ci s’exprima alors, à la grande surprise du victorien : - Intrus ! Amener à Miiko ! - Cela me semble une bonne idée en effet, répondit l’homme au teint basané. Mais avant, nous devrions savoir de quoi il s’agit. Il me semble que Nevra t’a demandé d’où tu venais, fuyard, finit-il en se tournant vers Lysandre.
Lequel rassemblait ses esprits : - Attendez deux minutes s’il vous plait – je ne comprends rien à ce qui se passe ici – je me promenais dans un bois, à côté de chez mes parents et je me retrouve dans cette forêt, avec ce - cette créature –ou personne, débita-t-il d’un trait, désignant Jamon.
Ses interlocuteurs eurent l’air intrigués, et se rapprochèrent de lui, celui nommé Nevra par le second semblant humer l’air. Après quelques secondes silencieuses, il déclara avec un sourire quasi carnassier : - Il m’a tout l’air d’être un humain, Valkyon. - Ah, émit le basané. L’emmener voir Miiko me parait être une bonne option dans ce cas. Jamon, tu veux bien t’en charger ? Nous allons venir avec toi.
Sous les protestations de Lysandre, Jamon s’approcha de lui et l’empoigna fortement par le bras, puis commença à le tirer en direction de la citadelle. Le victorien s’offusqua, posant sa main sur celle, énorme, de Jamon : - Ecoutez, je peux tout à fait vous suivre de moi-même, sans être traité de la sorte. Nous sommes entre personnes civilisées après tout, j’estime avoir droit à la liberté de mes mouvements.
Après une hésitation, le dénommé Nevra haussa les sourcils, lançant à Jamon : - Bien, tu peux le lâcher, marche seulement derrière lui.
Se massant le bras et dans l’ombre de la créature, Lysandre entreprit de suivre Nevra et Valkyon dans la citadelle, à travers une salle immense et baignée de lumière, puis dans des couloirs, jusqu’à une salle encore plus spectaculaire. En son centre se trouvait un cristal bleu, en quasi lévitation, mais toutefois posé sur un socle tout aussi impressionnant. S’en dégageait une impression de sérénité et de sagesse.
Une silhouette semblait s’afférer à la base de ce cristal. Après plusieurs secondes, Lysandre réalisa qu’il s’agissait d’une femme, possédant des oreilles de renard et une queue ! Il eut un hoquet de surprise, se demandant une fois de plus où il était tombé et si tout ceci n’était pas le résultat d’une hallucination. Trop de stress sans doute. Pour plus de précautions, il décida qu’à l’avenir il demanderait à Castiel de ne plus fumer ses herbes en sa présence.
Valkyon s’avança vers la femme-renard, attirant son attention par un léger raclement de gorge. Elle releva la tête, et le sourcil, sans doute sa manière d’indiquer que le jeune homme pouvait parler. - Miiko, nous avons trouvé cet humain aux portes de la citadelle, il y a de grandes chances pour qu’il soit passé à travers un cercle de sorcière… - Encore ? s’exclama la jeune femme, secouant la tête, visiblement mécontente. C’est le deuxième depuis le début de l’année ! Décidément il va falloir demander aux sorcières de faire attention avec leurs cercles. On voit bien que ce ne sont pas elles qui doivent gérer les humains qui arrivent ici grâce à leurs bêtises. - Je m’excuse du désagrément que je peux représenter, intervint Lysandre, si vous m’indiquez comment rentrer chez moi, je vous serai grandement reconnaissant. - C’est bien ça le problème, ricana Nevra, il n’y a pas de moyen de te faire repartir. - Silence Nevra, le coupa Miiko, se massant les tempes. Kero ! cria-t-elle.
Une tête sembla émerger de l’autre côté du cristal. Lysandre nota, avec un début de flegme devant les habitants de ce monde fantasmagorique, que cette personne avait une corne plantée au milieu de son front. Le propriétaire de la corne, apparemment nommé Kero, se rapprocha du petit attroupement : - Oui, Miiko ? - Kero, occupe-toi de cet humain veux-tu ? Il vient d’arriver par un cercle de sorcière, et visiblement ne connait rien à Eldarya. Si tu pouvais lui expliquer la base et le présenter à tout le monde dans la citadelle ce serait un bon début. Puis, se tournant vers Lysandre : Nous allons te donner une chambre où tu pourras loger le temps de ton séjour. Quand tu seras installé et que Kero aura rempli sa tâche, nous verrons s’il est possible de te faire intégrer une garde. Jusque-là, tiens-toi tranquille, et ne nous cause pas de désagrément, conclut-elle, d’un ton quasi-menaçant.
Lysandre acquiesça, désireux de faire bonne impression –et de ne pas s’attirer les foudres de la renarde, qui avait l’air assez sanguine. Toutefois, les informations qu’elles avait données dans son discours tournaient dans sa tête. Eldarya ? Chambre ? Séjour ? Garde ? Il prit son mal en patience pendant que Nevra, Valkyon et Jamon repartaient de la salle, non sans une tape dans le dos de Kero de la part de Nevra. Assurément, il pourrait poser toutes ses questions à son « guide ».
Jour 4. Limites Linguistiques.
- Bon ! s’exclama Alajéa, avant toute chose, Miiko m’a demandé de t’inculquer quelques notions sur notre monde. Tu sais déjà qu’à part ton cas à part, il n’y a pas d’humains ici, seulement des Faeliens vivent ici, mais nous cohabitons avec d’innombrables autres créatures, réparties dans les différents territoires d’Eldarya, annonça-t-elle d’une voix magistrale, tout en déroulant devant Lysandre une immense carte de ce qu’il supposait être le monde d’Eldarya.
Alajéa et Lysandre s’étaient installés dans la bibliothèque pour ce que la jeune Faelienne avait appelé ses cours de soutien, à la demande expresse de Miiko. Les deux premiers jours suivant son arrivée, Kero avait répondu tant bien que mal aux interrogations de Lysandre sur ce monde étrange. Manque de temps, il n’avait pas pu prendre le jeune homme en charge plus longtemps, les autres membres des gardes avaient donc dû prendre Lysandre sous leur aile à tour de rôle.
- Je te laisse te familiariser avec pendant cinq minutes, je dois finir rapidement un rapport de ma dernière mission pour Miiko, annonça la sirène. - Pas de problème, merci de prendre sur ton temps pour m’aider, commença Lysandre, interrompu par un mouvement de la main d’Alajéa, qui souriait. - N’en parlons pas, c’est normal, et puis ça ne nous prendra pas plus qu’une matinée.
Pendant qu’elle se plongeait dans son rapport, le jeune homme se pencha un peu en avant, tentant de déchiffrer la carte, qui présentait les différents continents d’Eldarya, Peine perdue, malgré toute sa bonne volonté il ne parvenait pas à déchiffrer les symboles étranges inscrits sur la carte, qui semblaient être les noms des territoires représentés.
Se raclant discrètement la gorge, il entreprit d’attirer l’attention de sa jeune professeure, penchée sur son rapport. Elle leva un œil de son parchemin, intriguée par cette interruption. La jeune sirène avait pourtant indiqué à son élève d’un jour qu’elle devait finir ce rapport avant qu’ils puissent continuer la leçon.
- Je n’arrive pas à comprendre les signes que vous utilisez pour votre légende cartographique, commença doucement Lysandre.
Aussitôt interrompu par une Alajéa aux yeux écarquillés, bouche ouverte, pointant la carte comme s’il s’agissait du Saint Graal : - Attends, tu veux dire que tu n’arrives pas à lire ce qu’il y a écrit ici ? - Non…
La sirène attrapa sur le parchemin sur lequel elle travaillait, le tendit vers Lysandre : - Et là, non plus ?
Intrigué par son comportement, Lysandre le saisit afin de le déchiffrer, seulement pour se trouver confronté aux mêmes symboles que ceux présents sur la carte. Fronçant les sourcils, il se tourna vers Alajéa, qui avait toujours la bouche ouverte et semblait à présent au bord de la syncope. - Tu ne sais pas lire ! Laissa-t-elle échapper, affichant un air consterné et plein de compassion à la fois. Avant de continuer : Mais quel genre d’éducation as-tu reçue pour ne pas savoir lire à ton âge ?
Tentant de reprendre contenance, Lysandre se redressa, raffermit son regard. Il n’était pas question qu’il soit pris pour un analphabète ! - J’ai reçu une très bonne éducation, seulement votre alphabet n’est pas le même que sur Terre, et … - Il n’empêche que tu ne sais pas lire le nôtre, et que ça va nous compliquer la tâche, trancha la sirène. Ne bouge pas d’ici, je vais aller chercher des manuels pour les… enfants. Il faut que tu rattrapes ton retard.
Tandis qu’elle sortait de la bibliothèque, nettement moins motivée qu’en arrivant, Lysandre se prit la tête entre les mains. Décidément, rien ne se passait comme prévu dans ce monde. Et voilà qu’il allait devoir réapprendre à lire et à écrire !
Jour 15. On ne change pas Lysandre.
Lysandre émit ce qui pouvait s’apparenter à un soupir de désespoir. Il avait beau chercher de partout dans ses vêtements, il ne parvenait pas à retrouver la liste d’ingrédients confiée deux heures plus tôt par son chef de guilde. Les ingrédients nécessaires à la préparation de sa première potion. Qui devait être la preuve de sa bonne intégration dans la guilde, et éventuellement dans cet univers fantasmagorique dans lequel il s’était retrouvé projeté. - Allons bon, elle ne peut pas être loin ! murmura-t-il entre ses dents, retournant une énième fois les poches de sa veste.
Depuis son arrivée dans cet étrange univers, Lysandre s’était vu confisquer ses habits victoriens au profit d’un accoutrement soi-disant « plus adapté » à la vie à Eldarya. Devant son refus catégorique d’adopter la mode vestimentaire eldaryenne, Miiko avait missionné un des faeliens pour disposer de ses vêtements « discrètement » un soir où Lysandre prenait sa douche. Sans autre option, il avait été obligé de plier l’échine et accepter les vêtements fournis par la garde. Excepté que la principale conséquence de ce changement avait été un profond dépaysement pour le jeune homme, qui ne perdait que d’autant plus ses affaires – et en l’occurrence ce qu’il se voyait confier.
Il soupira une deuxième fois, remit en place les pans de sa nouvelle veste à capuche –bon dieu- que ses hôtes lui avaient fournie, et abandonna définitivement toute recherche. Perdre son carnet au lycée était une chose, perdre la liste des ingrédients ici en était une autre. Ça ne passerait pas de la même manière, surtout auprès de son chef de guilde.
Il hésita un instant, ne sachant pas s’il serait mieux accueilli s’il revenait avec des ingrédients sélectionnés au hasard, ou avec aucun. Décidant qu’il valait mieux ne pas perdre davantage de temps en sélectionnant des ingrédients ne convenant pas, il fit demi-tour d’un mouvement vif, et s’engouffra dans les couloirs qu’il avait dû apprendre à connaitre depuis son arrivée. Il remonta rapidement jusqu’à la salle d’alchimie, dans laquelle il entra en marquant une hésitation. Infime.
A peine avait-il posé le pied dans la salle qu’Ezarel surgissait devant lui, le regard sévère. - Eh bien ? Je ne vois pas les ingrédients que je t’avais demandé de ramener, s’enquit-il. - En vérité, j’ai égaré la liste… commença Lysandre.
Aussitôt, le regard de l’elfe s’assombrit, et il se mit à marmonner entre ses dents, en se pinçant le nez : - Pourquoi fallait-il que ça tombe sur moi, aucun des deux autres ne pouvaient s’en occuper, franchement ? Affinité avec l’alchimie mon c…
Puis, se tournant vers Ykhar, qui passait par là :
- S’il te plait, Ykhar, peux-tu aller chercher les ingrédients nécessaires à la potion de transfiguration ? Lysandre a encore fait preuve de son incapacité en perdant la liste que je lui avais confiée.
Tandis que Lysandre se renfrognait devant la remarque de son chef de guilde, la brownie hocha la tête en direction d’Ezarel, lança un regard compatissant au jeune homme, et disparut rapidement de la salle, pressée de remplir sa mission afin de ne pas s’attirer les foudres du mécontentement de l’elfe.
Ezarel se retourna vers Lysandre qui, curieux, s’était rapproché de la potion sur laquelle le dirigeant de la garde Absynthe travaillait avant son arrivée. - Non ! Tu ne t’approches pas de celle-ci, la dernière fois tu as fait tomber quelque chose dedans et j’ai dû tout recommencer !
Au cours de la dernière semaine, où Lysandre avait été assigné à la garde Absynthe, il avait fait preuve certes de son esprit vif mais aussi de sa capacité à perdre tout ce qu’on lui confiait et à mélanger les ingrédients de manière totalement aléatoire, générant parfois des potions destructrices. Une table à moitié brûlée au milieu de la salle en témoignait encore. Ezarel avait donc dû apprendre à limiter autant que possible les dommages.
Lysandre recula prudemment, s’arrêtant à une distance qu’il jugea satisfaisante pour son responsable. Lequel se remit à travailler sur sa potion tout en le surveillant du coin de l’œil. Au bout de quelques minutes, voyant son nouvel élément se tourner les pouces, l’elfe lança : - Bon, tu peux partir, étant donné l’heure, lorsqu’Ykhar reviendra tu ne pourras déjà plus préparer la potion. Mais sois là demain à la première heure !
Surpris par la proposition d’Ezarel, Lysandre le remercia rapidement, sortit de la salle, ferma la porte et dévala les escaliers de la grande salle. Il passa se prendre un encas dans la cuisine, avant de sortir de la citadelle, se dirigeant sans une hésitation vers les jardins, où il s’était trouvé, à sa grande surprise, un endroit tranquille, son « havre », où il venait lorsqu’il avait du temps pour lui, ou lorsque la Terre lui manquait trop.
De Lasthop.
| |
| | | Keiiro Voyageur utopique
Messages : 98 Date d'inscription : 12/11/2016 Age : 103 Localisation : Pays des Licornes
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Lun 16 Jan - 23:30 | |
| Lube. Mon Dieu Lube. C'est fantastique xD J'en peux plus tu m'as tuée. Merci, vraiment merci :'D Je ne te juge pas, j'adore ça, tu m'offres du très beau WTF :') Franchement tu m'as fait trop rire. J'aime tout, du début à la fin. Le Père Stone, les talents de Leigh, la photo, les passages kikoo, les trucs qui pop partout, les parties entre Rosa et le papa stone. T'as trop géré. Je pouvais pas m'empêcher de me marrer comme une conne. On va dire que jpasse outre les fautes d'ortho huhu T'as trop bien capté ce que je voulais. Tout est tellement con. Parfait. J'arrive même pas à m'exprimer jme marre en y repensant xD [Lubelly tient à faire une parenthèse ici afin d’expliquer clairement que NON elle n’a jamais fait pipi dans une piscine parce qu’elle croyait vraiment à l’histoire de ce produit qui devient rouge et puis le nombre de fois où elle a bu la tasse dans ces bassins à la con…] J'aime ta petite dédicace là. Je ne pensais pas ça de toi :OO si crédule c'est mignon J'adore comment tout est tourné en ridicule. Même toi, même mon vœu avec Rosa qui demande d’accélérer les événements. Formidable. Encore merci pour ce texte ^-^ je suis ravie. Des bisous | |
| | | Lubelly Lubrifiant impérial
Messages : 35 Date d'inscription : 10/11/2016 Age : 107 Localisation : Là où tu ne seras jamais
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Mar 17 Jan - 21:32 | |
| Haaaaan Keii !! Ravie que mon texte te fasse plaisir (bon je ne parle pas des fautes d'orthographes qui sont énormes et que j'aurais pu éviter si je m'étais relue correctement....mais je suis une flemmarde de base.) ! J'ai vraiment flippé à un moment, craignant faire trop dans le WTF : " Nan mais si ça se trouve elle veut une histoire drôle MAIS qui tienne quand même la route..." Hahahaha ! Ton Secret Santa te remercie d'avoir accepté son cadeau !
Parlons de mon Secret Santa maintenant ! Taluna ! Taluna ! Taluuuuuuuuu ! OH MY FUCKING GOD ! Merci pour ton texte! Hahahaha, James est vraiment un petit chieur capricieux, j'adore !! Tu dis ne pas t'en sortir avec l'humour mais j'ai rien à redire là dessus surtout pour les répliques des personnages. Les remarques "drôles" d'Irene ne font rire qu'elle et James est bien trop centré sur son nombril pour penser à lâcher une vanne. J'ai adoré les comiques de situation et la manière dont tu les as introduit, tkt !
Je ne me suis pas vraiment penchée sur ton style d'écriture lors des dialogues alors je ne sais pas si tu l'as fait exprès pour ce texte ou si c'est ta manière habituelle de les écrire, mais le fait de ne pas utiliser de proposition contenant un verbe de parole rend la lecture super fluide. Cela donne de la vitesse à l'échange verbal et c'est cool car cela montre bien que les deux persos veulent toujours avoir le dernier mot.
Ai-je déjà dit que j'adorai la manière dont tu as dépeint James ? This little shit...D'ailleurs, j'ai une petite question par rapport à lui, tu lui donnes quel âge dans ton texte ? Hahaha j'ai pas réussi à deviner ^^"
Encore merci pour ce magnifique cadeau Talu ! | |
| | | Taluna Premiers mots
Messages : 5 Date d'inscription : 11/11/2016
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Sam 21 Jan - 0:07 | |
| Lashtooooop ! J'adoooore XD Mon petit Lysou tout paumé à la cité d'Eel XD C'est trop beau <3 La garde absynthe lui va à ravir. Tu as bien géré le truc, franchement, j'ai voulu faire une fic sur ce thème, mais je n'ai pas réussi, pas mon style... Donc je suis vraiment trop contente de ton cadeau ! Je me demande comment il va s'en sortir avec cette potion, le pauvre il a l'air tellement perdu :3 J'ai envie de lui faire un gros calin par gardienne interposée, il fait de la peine ! Résultat des courses : je veux connaitre la suite ... Prends de l'avance pour Noël prochain XD Merci Beaucoup !
Lube ! Contente que le texte t'ait plu ! Quand j'ai vu ta commande, je l'ai voulue, j'ai prié pour l'avoir XD Les descriptions de James et d'Irene me parlaient... Et tes "idées" m'inspiraient (#toilettesabandonnés).
"Ces deux dernières propositions sont complètement débiles, ne les prends pas en compte...c'est pourquoi, tu vas les prendre en compte, pas vrai ?"
Rien que pour cette phrase... Il me FALLAIT ce thème :3
J'ai voulu tenter l'humour, et je suis franchement rassurée que ça te plaise, parce que c'est vraiment pas ma tasse de thé x) J'ai l'habitude d'intégrer beaucoup de dialogues à mes textes, et je ne saurais pas te dire si c'est toujours aussi fluide, mais c'est ce que j'ai voulu faire alors ça me rassure (oui encore) que l'effet escompté soit bien présent !
Tes persos étaient vraiment super agréable à manier, je me suis éclatée. Pour moi, James est un ado XD Je ne sais pas si j'ai bien fait, mais je le vois bien avoir 17 ans, dans ces eaux là. Ca me semble pas mal et ça correspond bien à son caractère de gosse de riche ! ou en tout cas au caractère que je lui ai collé dans cet OS ! | |
| | | Lasthop Premiers mots
Messages : 6 Date d'inscription : 26/11/2016 Age : 70 Localisation : Où que tu sois, à l'autre bout du monde.
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. Sam 4 Fév - 16:24 | |
| Taluna, ravie que ça t'ait plu! Aha oui pour la garde en vérité j'ai pas beaucoup hésité parce que les deux autres ne lui convenaient pas du tout (non, vraiment, j'ai essayé de le visualiser en guerrier mais ça ne marchait vraiment -vraiment- pas)! Mais j'avoue que pour le coup il fait un peu pauvre petit lapin perdu et victime au milieu de tous les autres ^^' je ne pouvais juste pas ne pas faire une référence à sa mémoire défaillante mouahaha *rire sadique* Je vais commencer à imaginer d'autres de ses aventures pour l'année prochaine alors, c'est noté | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. | |
| |
| | | | Secret Santa sur Amour Sucré, OUIOUIOUI. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|