Layssira Cracheuse de feu majestueuse
Messages : 83 Date d'inscription : 11/11/2016 Age : 104 Localisation : Sur la pointe de mes rêves
| Sujet: [Violette][PSY][DRA] Dans un futur en cendres, les larmes ont le goût du sang ~ Ven 11 Nov - 10:44 | |
| (oui, j'inaugure cette section et avec ça mes chances d'accéder à la gloire et la prospérité)Salutations à toi ! Tu trouveras ici une fiction qui part d'un cadre plutôt surréaliste (tout commence par un retour dans le passé), mais ce sera loin d'être l'enjeu. L'intérêt est plutôt de m'en servir pour causer du remue-ménage dans la psychologie des personnages, surtout Violette qui en sera le personnage principal, dans l'intention de creuser leur caractère plus que ce que le jeu nous le permet. Genres : Psychologie ; Drame Avertissement : Je l'ai mis comme tout public car il ne mérite pas à mes yeux un accès restreint. En revanche cette fiction traitera de douleur psychologique imbibé de violence psychologique et, de manière plus ponctuelle, physique. Le thème de la mort sera également abordé. Personnage principal : Violette Personnages importants : Beaucoup trop pour pouvoir tous les citer, qui plus est ce serait du spoil INTRODUCTION ~Le temps. Le temps est insaisissable. Il passe, c’est tout. Forge le corps autant que l’esprit ; opère les changements qui constituent les obstacles de la vie. Certaines personnes ont un lourd passé, qu’ils dissimulent jalousement. D’autres n’auraient jamais pu imaginer ce que leur futur leur réserverait. Et puis il y en a d’autres, dont le nombre est plus restreint. Ceux-là, ils ont subi les coups du destin. L’infortune frappe au hasard, elle n’est jamais juste. Certains grands tournants laissent des séquelles indélébiles, des séquelles qui rongent de l’intérieur. La personnalité de ces malchanceux s’en trouve diamétralement changée. A un tel point que si vous leur aviez dit, avant ces lourds évènements, ce qu’ils deviendraient, ils se seraient contentés de vous rire au nez. Je leur aurais ri au nez. Mais comment aurait-on pu savoir… Je n’aime pas l’idée de prédestinée. Je n’aime pas l’idée de n’avoir d’autres choix que de suivre une route qu’on a tracé pour moi. Mais ça, au même titre que le temps ou ces malheureux coups du sort, je n’ai aucune prise dessus. Je ne suis plus la Violette que vous vous targuiez sans doute tant de connaître si bien. Je ne suis plus cette lycéenne timide et effacée, incapable de faire du mal à une mouche. Je ne suis même plus Violette, je ne suis plus qu’une ombre. Je suis T. T comme Tueuse. PROLOGUE - Spoiler:
Tump. Tump. Tump.
Sont-ce les battements de son cœur, qui résonnent ainsi, dans l’espoir de percer l’abîme silencieux des ténèbres ?
Tump. Tump. Tump.
Non… On dirait plutôt des gouttes. Qui, ruisselant le long des parois insalubres, suintantes d’humidité, roulent pour se briser à terre, lui martelant le crâne, lui vrillant les tympans.
Tump. Tump. Tump.
Accroupie dans l’odieux liquide, les nerfs à vif, elle ne peut que tenter de se convaincre que ce n’est que de l’eau. Mais comment le pourrait-elle ?
Tump. Tump. Tump.
Elle reconnaît la poisseur de cette substance déchue, elle n’en connaît que trop bien l’odeur métallique et le goût âcre, dont la saveur suave habite encore en une bile amère le fond de sa gorge. Mais après tout, à force de la baigner, la souillure, n’est-ce pas elle ?
Tump. Tump. Tump.
Sont-ce des larmes, qui résonnent ainsi, dans l’espoir de percer l’abîme silencieux des ténèbres ?
Tump. Tump. Tump.
Non. Cela fait longtemps qu’elle a oublié comment pleurer. La seule chose qu’il lui reste, c’est le sang. Est-ce cela, alors ? Des larmes de sang.
Des larmes à la couleur de la haine, implacable, qui l’habite. NB : La version originale se trouve ici, néanmoins je compte profiter d'une republication pour la remanier dans les petites lignes avec du recul | |
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